• Chapitre 16: Réveille mouvementé. Enfin la vérité.

    Une chose râpeuse et humide sur ma joue me réveilla. Une douleur au ventre commença à se faire sentir. Elle devient de plus en plus forte. Concentrant en un point la quasi-totalité de mes sensations. Un point exclusivement de douleur.
    Où-suis-je ?
    La chose fit plusieurs allers-retours, mais je n’avais toujours pas la force d’ouvrir les yeux. Je me sentais vider de la moindre passerelle de force.
    Je sentais mon front perler de sueur. La brise qui venait de m’effleuré me gela le sang. Déjà pas très chaud elle faisait mauvais mélange avec mes habits et mes cheveux trempés.
    Puis enfin je sentis quelque chose de froid pointu et au moment où la peau fut entaillée et que je sentis le sang se rependre doucement sur ma joue j’entendis quelqu’un hurler.
    -J‘vais te faire au barbeuc’ sal cabot !
    Passer de peur à surprise ne réussissait pas à mon cœur qui faisait des bonds inquiétant dans ma cage thoracique.
    Cette voix je la connais. Un nom s’imposa à moi… Un visage… Des tonnes de souvenirs…
    J’entendis une sorte de grésillement, un jappement, puis des pas de course, quatre pattes, il me semblait…
    J’entendis quelqu’un courir vers moi et je sus que c’était lui, mais je ne réussis pas à esquisser le moindre mouvement malgré tous mes efforts. Le point de douleur s’emblait absorbé mes force comme un trou noir en plein espace.
    Je le sentis s’agenouiller, puis jurer :
    -Putain, fait chier ! Mais qu’est-ce que tu fous là !
    Je voulus parler mais ma bouche même refusa de s’ouvrir. Je sentis un doigt s’enfoncer dans ma joue. Il était chaud… Chaud comme les flammes léchant et creusant le cœur de la terre.
    -T’es morte ?
    Sa vois semblait plus inquiète.
    -Dis t’es pas morte hein ?!
    Puis il rigola. Un rire légèrement hystérique. Il commença à me secouer en m’appelant. Ca faisait mal horriblement mal, j’aurais voulus hurler, faire quelque chose pour hotter les dizaines de lames qui semblaient s’être loger dans mon ventre. La douleur se propageait comme une trainée de poudre, malheureusement pour moi…
    Puis il me reposa à terre, doucement cette fois. Et avant que je comprenne ce qu’il se passait il se retrouvait la tête sur ma poitrine.
    J’aurais voulus crié, me débattre. Mais je ne pouvais rien, faire… rien… J’étais totalement impuissante et la sensation de malaise ne fit que grandir en moi. J’avais honte, peur, mal, mais surtout j’étais furieuse. Mon cœur. Je n’entendais plus que ses battements, horriblement forts.
    Sa tête était si chaude. Chaude comme les flammes endormies au cœur des volcans.
    Je sentis son souffle brulant sur mon corps quand il parla :
    -Ben voilà, t’es pas morte alors arrête de char’ ! Il marqua une pause. Bon si tu ne veux pas te réveiller il ne me reste plus qu’une solution.
    Je sentis la pression disparaitre, ce qui me soulagea. Mais ce n’était que pour un cour instant…
    Puis soudain il y eut comme un déclic et je retrouvais le fonctionnement de mes paupières, mais au moment où j’ouvrais mes yeux, ses lèvres effleurèrent les miennes…

    Une force soudaine me vient et je me dégager brusquement, l’envoyant roulait. Quoi que il se soit laissé aller et n’était pas plus dure à renverser qu’un bout de boit…
    Il se mit à rire aux l’éclat. Un rire chaleureux et familier.
    Toute en me redressant difficilement je rassemblais mes dernières forces et tout mon courage pour lui demander le plus froidement possible :
    -Pour quoi à tu fais ça.
    -Pour te réveiller mon enfant, répondit ’il tout aussi froidement.
    Une seconde.
    Deux secondes.
    Trois secondes.
    Il éclata à nouveau de rire.  Il se roula par terre hilare.
    Mon masque ce décomposa devant tous ses rires.
    -Si… tu… voyais …ta tête !!!!
    Parvint ’il a articulé entre deux rires. Je ne pus me retenir, depuis toujours son rire avait toujours sus me contaminer. En n’importe quelles circonstances…
    Le rire qui s’échappa de ma gorge fut tout d’abord hésitant, puis constatant le bien que ça me faisait je continuais à gorge déployer.
    Ca me faisait affreusement mal au ventre, mais je ne savais trop pourquoi mon cœur était bien plus douloureux que lui, alors je continuais, encore et encore.
    Enfin jusqu’à ce que… 
    Aisu…
    La mémoire revient me voir comme la mer qui c’était au paravent reculée.
    Elle l’aimait, et moi je n’ai pas réagi quand il m’a embrassé… Je sais que ça ne signifiait rien, mais comme j’ai pus faire ça ?
    Zora…
    Je ris alors que je ne sais pas où elle est ni avec qui…
    -Ca va Yuki-chan ?
    Il s’était arrêter de rire et me regardait intensément.
    Mon cœur à mal, je les ai trahis, mille lames me dévoraient. Mon cœur, mon corps, comment savoir lequel souffrait le plus ?
    -Hé Yuki !
    Une larme coula de mes yeux grands ouverts ne regardant absolument rien. Pas plus la prairie verdoyante que le soleil au couleur rosée qui se levait paisiblement.
    Il pencha la tête sur le côté, hésitant. Mes lèvres tremblaient…
    En un instant il se pencha et ses lèvres effleurèrent les miennes à nouveau. C’était chaud, doux, mais surtout impossible et surprenant. Mon cœur fit des bonds extraordinaires et je sentis mes joues me bruler.
    Sa main était sur ma joue… Brulante.
    De ses doigts il effaçait doucement mes larmes.
    Puis  il pressa rageusement ses lèvres sur les miennes. Il força le passage de mes lèvres et nos langues se touchèrent.
    Je n’avais pas la force de le repousser, et curieusement l’envie n’y était pas non plus. J’étais tout simplement paralysé. Je brulais de honte et étais inondée de remords.
    Mais leurs visage m’apparut et je ne pus continuer, chaque seconde qui passait me déssimé doucement.
    Dans un excès de volonté je parvins à saisir un bout de ses lèvres et à le mordre de toutes mes forces. Un goût métallique envahit ma bouche alors qu’il se dégagea en gémissant.
    -Merde ! Mais pourquoi t’as faits ça ! Jurat ’il en passant une main sur ses lèvre et en regardant étonné la couleur rougeâtre de ses doigts.
    -C’est… à m-moi de te demander ça, hoquetais-je les larmes pleins le visage. Ne me dis pas que tu es bête au point de ne pas avoir remarqué comment ma sœur te regardait, Aka ! Et toi qui m’as ignoré presque une année pourquoi maintenant ? Pour quoi comme ça ?
    S’en était trop ! Je pars… J’ai encore la boussole, je pourrais retrouver Zora…
    Mais pour pouvoir partir il faut que je règle deux choses. L’une bien plus dure que l’autre. D’abord comment me débarrasser d’Aka ?
    -Désolé Mizu(C’était la première fois qu’il m’appelait pas mon prénom…) mais c’est toi, toi depuis toujours.
    Ses mots brulèrent mes oreilles et tous les chemins qu’ils firent pour atteindre mon cœur. Comme une trainée de lave incondesante.
    Au moment où je tentais de me relever en grimaçant, pour m’éloigner à tout prix, il se pencha, encadrant mon bassin de ses bras dénudés.
     Nous étions si proches que nos souffles se mêlaient, et je pus lire dans ses yeux noirs sa sérieusité et sa franchise. De drôles de papillons commencèrent une dance étange dans mon ventre, c’était doux et chaud. C’était si bond que mon ventre s’emblait ne plus me faire souffrir.
    Il fit glisser sa main jusqu’à la mienne, entremêlant nos doigts et brûlant les miens.
    Alors comme ça il m’aimait… Non je ne devais pas y penser… Plus le temps passait et plus de mal j’avais à soutenir son regard.
    -Raimu…soufflais-je.
    -Oui…
    Chaud.
    -J’ai mal…
    Il s’écarta vivement rompant à mon plus grand plaisir le lien et je pus respirer enfin.
    Froid.
    Sans son corps contre le mien il faisait si froid. Et pourtant le paysage enneigé n’était plus là.
    Son visage se tordait de rage alors qu’il remonté mes vêtement encore humide jusqu’à voir un plait rougeoyante qui malgré le temps passait dans l’eau n’avait pas encore arrêté de laisser passer du sang.
    -Quel est l’enfoiré qui t’a fait ça !
    Je secouais la tête en signe d’ignorance. Puis laissa tombait lourdement mon buste dans l’herbe tendre empreinte de rosée.




  • Commentaires

    1
    Mardi 19 Août 2014 à 16:46

    TROP BIENNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN, la suite la suite, je la veux et que sa saute vite à ton clavié liz, ceci est un ordre

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