• Chapitre 9: La mort pour la liberté. Le retour du gang Same.

    Chapitre 9:

     J’étais pourtant loin de me douter que ça allait finir comme ça…
    Puis je fus attaquer par une vingtaine d’explosion et le bouclier tarder de plus en plus pour se reconstituer et je ne pouvais pas songer à l’attaquer, tout d’abord car j’ignorais complétement comme faire et puis je n’aurais pas le temps d’en caser une seule entre ses explosions à répétitions de plus en plus puissantes. Et puis il y avait mes forces qui s’évaporaient doucement.  J’étais tétanisé. L’eau régit comme moi et se figea brusquement puis retomba en trombe en un instant. Je me retrouvais sans défense face à ce monstre. L’air même refusait de rentrer dans mes poumons et tentait de fuir.


    Il sourit à s’en brisait la mâchoire dévoilant une rangée de dents taillées en pointe comme celles d’un requin. Tendit une main qu’il n’avait pas bougé avant ce moment signe que son attaque allait être énorme.


    Mes paupières de ferment bien plus fort que nécessaire. Je me préparé au choc le gorge nouée, le ventre retourné et le cœur battant bien plus vite que la normale. Je fermis les yeux sentant la mort approcher pour m’emmener avec elle et me garder pour l’éternité.


    Rien.


    Pas de douleur ou d’explosion, ni de fumée.
    Juste une détente.


    Je me risquais à ouvrir les paupières et je fus automatiquement happé par le regard de chasseur de mon assaillant.


    Les yeux de l’homme à l’instant plongeait dans les miens se voilèrent et il s’écroula dans un bruit sourd une tâche pourpre dans son large dos.


    Le cœur et comme un puie, quand on est heureux l’eau se réchauffe et nous allège, chatouille nos lèvres qui s’étirent en un sourire, c’est un sentiment léger, imperceptible pour celui qui ne la cherche pas et tellement plus flou que la tristesse qui elle fait monter l’eau du puie jusqu’à nos yeux (en passant par tout notre corps et l’alourdissant), qui ne pouvant pas la contenir la déverse jusqu’à ce qu’il soit vide. Mais le mien est inépuisable et sans fin…


    La terreur dans mon cœur et la tristesse qui dégoulinait à une vitesse folle sur mon visage.
    Cet homme ou plutôt cet assassin voulait ma mort et avait sûrement fait des milliers de victimes sans le moindre sentiment, mais le sang et la souffrance étaient des choses que je ne supportais tout simplement plus de voir et je ne pus retenir mes larmes de couler plus vite et un cri surprit et horrifié de m’échapper.


    Même sans avoir vue la personne qui avait tiré et sans savoir si on venait me sauver ou si on volait la proie de cet homme j’avais eus un horrible pressentiment et aussi j’étais tétanisé alors que j’aurais dus être soulagé, le tout sans avoir l’once d’une expliquation…
    Quand la fumée se dissipa légèrement je peux enfin voir un bras musclé habillé de noir, fini par une main pale et masculine, disparaître derrière les arbres. J’aurais voulus savoir qui c’était et en même temps je le redoutais. Pour rien au monde je ne l’aurais interpelé.


    J’étais aux agés à l’affut du moindre bruit et quand je fus sûr que le silence qui c’était installé était réelle et permanant je me levais titubante, puisant dans les dernières forces qui me restaient me plantant une épée dans les jambes à chaque mouvement, me brulant les poumons à chaque respiration. Quand la neige tachée de sang fut sous mes pieds je me laissais tombait à côté de cet homme qui avait attenté à ma vie. Je ne pus m’empêcher de penser que son passé avait pu le pousser vers les ténèbres mais que si on avait était là pour lui il serait peut-être quelqu’un de bien et qu’il ne serait pas mort.


    Mort…


    Le mot le plus horrible mot qu’il soit…
    Je fermais les yeux me laissant envahir par les souvenirs.
    Un bruit infime me sortit de mes pensées. Une respiration irrégulière difficile et extrêmement faible. Avec un léger dégout je posais une main hésitante  sur les vêtements imprégnés de sang du colosse.  Je tentais de les enlevé de la plaie.


    Elle était vraiment horrible à voir pleine de sang, la chaire à vif et le bout de la balle dépassant de son dos noir mais je m’interdis de détourner le regard.


     Je me souviens des cours qu’on m’avait donnés à Majikku et compris que je ne pouvais plus faire qu’une chose pour lui.


    Je suis désolé…


    J’avais la gorge nouée et le cœur battant plus fort que jamais et pleurais à ne plus avoir d’eau dans mon corps.


    Je suis désolé…


    Je ne pouvais pas la faire, je n’en avais pas la force et pourtant c’était ce qu’il avait de mieux pour lui.


    Je suis désolé…


    Mon cœur me faisait souffrir le martyre avec ses mille et une tortures.
    Les doigts tremblants et pleins de sang j’appuyais sur le centre de la goutte que j’avais depuis toujours et une petite lame en sortis. Avec un doigt je tâtais son coup à la recherche de la bonne veine une fois que je l’eus trouvé j’arrachais mon collier d’un coup sec et le leva au-dessus de ma tête.


    Je suis désolé…


    Une respiration.
    Poum. Poum. Poum


    Je suis désolé…


    J’abatis le lame sur son coup.
    Du sang, chaud poisseux, immonde, gicla m’arrosant le coup, les vêtements, les mains, s’introduisit dans ma bouche. Juste une goutte. Acre et métallique. Un dégout immense me pris telle que je me serais arrangé la langue pour ne plus avoir ce goût dans la bouche.


    Mon cœur se déchira, une plaie saillante qui ne pourra jamais guérir ou cicatriser, ni même s’apaiser.


    Le puie se fissura, se déchira, puis explosa en un million de fragment. L’eau coula imprégnant toutes les cellules de mon corps tremblant.
    Je hurlais ma tristesse à qui voulais bien l’entendre dans cette étendue glacée. Je hurlais à ne plus avoir de voix et à m’en rapper la gorge.
    Le léger bruit avait disparu.


    Je l’ai tué. J’ai tué cet homme.


    Repose en paix, tu ne souffriras plus, je suis tellement désolé…
    Mon bras retomba.


    Un.


    Deux.


    Trois.


    Ouvres les yeux.


    Les larmes ne coulaient plus. Je ne réfléchissais plus. Là où celui que je venais de tuer m’avait blessé, je ne sentais plus rien, l’insupportable douleur s’était volatilisée. J’avais perdu les facultés de sentir et de ressentir en même temps que cet homme dont j’ignore le nom  avait perdu la vie.


    Je pris machinalement une poignée de neige ne me sentant plus du froid mordant et essuya le sang du cadavre ce tenant devant moi. Je répétais ça autant de fois qu’il le fallut pour qu’il soit lavé du mal. Une corvée des plus horribles que je fis. Pour lui. Pour moi. Pour ceux qui le regretteront. Pour tous ceux qui connaitront ou ont connu le même sort que cet homme.


    Puis je rampais jusqu’à la glace brisée tout comme mon cœur, sous laquelle je me laissais aller.


    Le noir.


    Mais toujours et encore la culpabilité et la tristesse qui me poursuivent inlassablement.

     


  • Commentaires

    1
    Mercredi 25 Juin 2014 à 20:54

    cest de mieu en mieu 

    cest trop bien mes en meme temp cest chien car tu mais toujour le suspence et ta trop envie de voir la suite ><

     

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    2
    Samedi 28 Juin 2014 à 13:40

    ^^ Merci!!!!

    J'ai deux chapitre que je vais probablement poster aujourd'hui pour me faire pardonner de ne rien avoir fait pendant un moment mais j'étais à Londres!!!!^^

    3
    Lundi 30 Juin 2014 à 17:34

    C'est trop bien!

    4
    Lundi 30 Juin 2014 à 17:38

    Merci!!!^^

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