• Fiction n°4:Tākoizu

    Voilà l'introduction de ma nouvelle fiction, j'espère que elle vous plaira!!!Et pour la petite histoire elle est tirée d'un rêve que j'ai fais!!!!^^

    Dans une île reculée du Japon protégé par un champ de force qui empêche quiquonc d’y entrer sans y avoir était invité, était une école nommé Majikuu qui aide les enfants de toutes âge à maîtriser leurs pouvoirs surnaturels. Les élèves sont séparé en deux classes les Tenioenai autrement dit les enfants dont le potentiel avait était mal utilisé soit par eux même soit par des personnes mal intentionnées, et il y a les Seigyo qui eux avaient eu plus de chance et avait était repéré par des gens de Majikuu avant d’avoir des ennuis.  Mais dans cette atmosphère paisible et reculée tout va mal tourner, lord du concours annuel pour les Seigyo de troisième afin de trouver le meilleur d’entre eux, la mort, les larmes et le chagrin seront omniprésents, le retour des Tenioenai se fera t’il à temps ? Et si oui, le passé sombre de ceux-ci ne les rattrapera t’il pas ? Tout ça vous le saurez dans Tākoizu!!!!

    Ah oui et tout mes noms on une signification!!!

  • Chapitre 1.

     

    -Encore ta mystérieuse Tenioenai…..


    Ma sœur ne se trompait qu’à moitié, effectivement il était mystérieux bien trop à mon goût mais ce n’était pas « ma » Tenioneai, ni même « mon » Tenioenai …. C’est juste que je m’étais attaché à ce mec depuis qu’il m’avait sauvé la vie, attaché, non ce n’est pas ça, je n’arrive jamais à mettre le moindre mot juste dessus….

    Et puis je m’intéressais déjà à lui bien avant… Ou peut-être était-ce de la fascination dans laquelle se cachait en certain dégout et une miette de peur….. Oui il était différent et ça m’intriguais, contrairement aux autres Tenioenai de l’école Majikku il n’était pas triste d’avoir fait ce pour quoi il n’est pas un Seigyo, il n’avait pas de regrets, pas de colère, rien… J’avais entendus dire une fois qu’il pensait  que ça l’avait rendu plus fort. Je n’avais pas compris… Je ne parvenais pas à le cerner, même pas à le comprendre un peu. Et puis il était seul tout le temps, craint de tous… Et ça ne semblait pas le gêner au contraire, pour lui les autres était sûrement des boulés … Il était une personne violente toujours en quête d’un adversaire à sa hauteur…Alors pourquoi je pensais souvent à lui, il était loin de me ressembler mais… Je me sentis gênée, troublée et un nœud se forma dans mon ventre comme à chaque fois que je pensais à lui, j’avais pourtant voulus le haïr pour tout ce qu’il avait fait et qu’il ne regrettait pas le moins  du monde, mais alors pourquoi je n’avais pas réussis… ?

    Ce fut le moment que choisit Aisu pour interrompre le court de mes pensées et briser le silence :


    -Bon ok je t’attendrai à la lisière de la forêt Kuro, hors de question que je mette un pied là-dedans ! Elle frissonna et ses fins cheveux argentés remuèrent, une moue boudeuse se créa sur sa bouche et elle croisa les bras, et puis si tu es en retard je pars sans toi, je ne vais pas risquer de manquer l’occasion de me rapprocher de Raimu par ta faute, et surtout ne traine pas dans mes pattes !!!


    Ma jumelle m’envoya un regard noir et d’un coup son expression changea quand ses grand yeux gris se posèrent sur mon réveille.


    -Vite il faut que j’aille me préparer !!!


    Son cri suraigu envahis notre dortoir, elle virevolta un sourire plaqué sur son beau visage au trait fins puis en un instant elle disparut. La porte de la salle de bain claqua et je souris, amusé par la scène. A mon tour je regardais l’heure. Six heure trente. Les voitures qui emmèneront les  Tenioenai partent dans une heure ce qui me laissait le temps de me préparer.

    Je dépliais mes jambes, au part avant en tailleurs  et je descendis du lit du dessus d’un bond gracieux. Une petite douleur traversa mon corps quand j’atterris, je n’y prêtai pas la moindre attention, je n’esquissai même pas une petite grimasse. Je me retournais un instant pour regarder le lit super posée au bois blanc, dont l’un des étage étais décoré de poupées et de photos à l’effigie d’un garçon au cheveux pourpres en pétard, ainsi que d’un couvre lit aux motifs flocon, alors que l’autre était plus simple, sur un petit rebord derrière l’oreiller se tenait une petite pile de livres et la décoration de la couette faisait référence aux abysses des océans, cette couchette était plus ou moins mon refuge.

    Puis je me dirigeais vers une armoire également blanche et en sortit un robe à brettelle marine, avec un nœud au niveau de la poitrine et des collants noirs. J’enfilais rapidement le tout et rangeai la nuisette bleue que j’avais délaissé, puis je me plantai devant un miroir à pied discrètement posé dans un coin. Je défis mes couettes, libérant ainsi ne cascade de boucles bleues pastelles qui se termina sous ma poitrine pas très imposante. J’arrangeais vite fait le tout, améliora le positionnement de la belle robe légèrement moulante qui m’arrivait mi-cuisse, me saisis d’une fine ceinture noir et la sanglai sous ma poitrine. Puis je dirigeai mon attention vers mes yeux, plutôt petits et sans éclats, la seule chose que j’aimais chez eux c’était leurs couleurs, celle de l’océan que j’aimais tant. Puis j’effleurais ma joues, aussi pale que de la porcelaine, un soupire m’échappa, c’est vraie que cette couleur ne me plaisais pas…

    Mon doigt passa sur ma bouche d’un rose fade puis il continua son chemin sur tout mon visage aux traits même plus fins mais moins harmonieux que ceux d’Aisu. Puis je passais mes doigts dans la frange qui mangeait gentiment mes yeux et qui était étrangement sans volume. Et puis il y avait mon visage froid, indifférent. J’essayai un sourire mais me ravisa aussi tôt. Je me contentai donc de sortir mon pendentif en forme de goutte scintillante, qui ne me quittait pas depuis ma naissance, de sous ma robe.  Puis une fois que je finis de me contempler insatisfaite je gravis les barreaux du lit et fouilla sous mon oreiller bleu rembourré de plume, pour bientôt m’emparer d’un grand et fin anneau d’agent. Sentir son contacte me rassura, puis me rendis nerveuse, à prêt tout vu ce que j’allai en faire c’était bien normal. Mes doigts se fermèrent sur le bijou à m’en faire mal….


    Une fois tout ça finis j’attendis Aisu sur son lit. Mais pensées voguèrent d’elle-même vers ce moment où tout a commencé… Je me remémorais le bruit sordide de mes pats sur les pavés brisés, les hurlements lointains des loups et ma peur, celle horrible qui faisait battre mon cœur à un rythme effréné et s’entrechoquer mes genoux, celle qui faisait naître en moi des délire glauque, celle-là même qui faisait trembler à cette instant-là toutes les cellules de mon corps. Il faisait nuit, froids et je m’étais retrouvé là pour un stupide teste de courage au quel ma sœur m’avait trainé alors que une fois là-bas elle n’avait même pas daigné me regarder. Je laissai échapper un juron et de la buée sortis de mes lèvres gelées.  Soudain je m’étais pris le pied dans je ne savais pas quoi et m’étais étalée sur le sol boueux. Avec frénésie j’essayai de me défaire de ce qui me retenais prisonnière quand je constatais que ce dans quoi j’étais prise était enfaite…


    -Mizu !!!


    Encore une fois Aisu m’extirpa de mes pensées avec un cri suraigu. Elle avait surgit de la salle de bain pour se planter devant moi toute belle dans son petit short en jeans et son débardeur à dentelle blanc et avec ses cheveux ramenés en une petite natte bien faite qui trônait sur son épaule. Elle m’aspergea une ou deux fois de parfum et pendant que je suffoquais elle saisit mon poigné et m’entraina vers la porte tout sourire. Je me dépêchais de saisir au passage mon béret bleu marin que je positionnais penché sur ma tête, ma veste en cuir noires que j’enfilais rapidement puis en un bond je rentrais dans mes bottines  blanche à lacets.

    Mais au moment où on allait  passer le bas de la porte, comme à son habitude elle me lâcha et s’écarta précipitamment. Je la suivis dans le dédale de couloir et  la laissa me lancer des regardes exaspérés, des insultes, des reproches à chaque fois que on rencontrés quelqu’un, non sans avoir le cœur serré et l’envie de m’enfuir à chaque fois, au lieu de ça je préférais garder un visage indifférent et un regard fixe vers l’avant.

    -Voilà Mizu !!!! Je te laisse là….


    Elle passa d’un gros sourire à un frisson. Je voulus faire un pas vers l’amassement d’arbre mais d’un coup un éclair blanc passa devant mes yeux et m’empêcha de me rapprocher de l’endroit où je devais aller. Sans la moindre inquiétude je tournais la tête vers Aisu. Sur son épaule était perché une magnifique et fière chouette au pelage blanc immaculé et au regard doré, ce bel animal que je connaissais bien semblait me fixer puis cacha sa tête dans la nuque de sa maîtresse qui partit dans un éclat de rire. Faisant remuer la mèche petite mèche qui cachait la moitié de sont front.


    -Ah !!! Fukuro arrêt !!! Ca chatouille !!!


    La main parfaitement manucurée de ma sœur se perdit dans le soyeux pelage du rapace. Je profitais de son moment d’inattention pour disparaitre au milieu des arbres, vexée qu’un animal aussi beau, affectueux et intelligent soit-il aie le droit à plus de reconnaissance que moi. La larme que j’avais retenue jusque-là colla silencieusement sur ma joue, bientôt suivit par des dizaines et des dizaines d’autres, mais cette fois si elles venaient du ciel qui s’était assombrit et qui semblait vouloir partager ma peine, sans savoir pourquoi je lui envoyai un sourire reconnaissant, même si je savais bien que ma sœur n’allait pas apprécier que je gâche son maquillage et sa coiffeur si méticuleusement fais.

    J’haussé les épaules comme pour me dire que ce n’était pas si grave et que je devais avancer alors j’avançais et sous mes pats les épines des pins tombées à terre craquèrent, comme si je marchais sur un sol couvert d’os, je frémis et pressa le pas en proie à la peur. Mes cheveux à présent trempés ne me gênaient pas, disons que le bruit et le contacte de la pluie me rassuraient. La clairière n’est pas loin, voilà ce que je ne sassais de me répéter intérieurement en repoussant des branches mouillées de toutes sortes qui me bouchaient le chemin. Effectivement je finis par l’apercevoir après quelques minutes qui me paraissaient des heures. Je me dissimulais donc derrière un grand sapin tant disque  que mes yeux était en quête de……….lui.

    Ne le trouvant pas, je refermais encore plus ma poigne sur l’anneau d’argent. Une déception immense s’installe en moi, je voulais lui donner moi cet anneau avant qu’il ne part pendant dieux sait combien de temps…. Pour le remercier, car je n’en avais pas encore eus l’occasion, à chaque fois qu’il approchait je jouais madame glaçon ou l’hystérique de service…. Je n’avais jamais étais très douée avec les gens, contrairement à ma sœur très apprécié par tout le monde. La main n’enserrant pas le bracelet se déplaça sur l’écorce rugueuse du sapin, pour se rapprocher de ma poitrine dans un geste instinctif. L’averse s’amplifia alors que mon cœur se noircit, ce qui m’énerva au plus haut point. Pour quoi je me sentais mal pour cette brute ? Je finis par regarder impassible les Tenioenai  embarquer dans les grands et bas véhicules sombres accompagnés de professeurs de Majikku responsables de la section des Tenioenai. J’avais froid et faim aussi et je ne devrais pas tarder à partir si je ne voulais pas que ma chère sœur m’arrache les yeux.

    Au moment où je voulus rebrousser chemin je sentis un souffle chaud sur ma nuque qui me paralysa complètement. Ce fut ce moment que choisit mon esprit pour me rappeler toutes les  rumeurs sur la forêt Kuro et ses habitants. Mon sang se figea dans mes veines et mes poumons refusèrent d’accueillirent une bouffée d’air. Je ne parvenais pas à crier ni même à ouvrir la bouche, même ma magie refusait de répondre…


    -Encore toi…


    Un murmure, agressif, rauque, attirant sans le vouloir, intimidant…. D’un coup tout mon corps se détendit et répondit à mes besoins vitaux trop longtemps oubliés, en reconnaissant à qui appartenait cette voix. Je m’étais mis à suffoquer quel que secondes  pour combler mon manque d’air, puis enfin je compris réellement que signifiait le faite qu’il était derrière moi, la bouche si proche de ma gorge qu’elle l’effleurait, une main sur une de mes hanches prêt à m’arracher de mon arbre pour savoir ce qu’il voulait. Une main sur ma hanche, je me demandais bien qu’es ce qu’il se passait en moi à ce moment-là. Peur ? Haine ? Dégout ? Envie ? Un mélange de tout ? Tout autre chose ?

    Qui sait…. Malgré tous mes encouragements intérieurs, je ne parvenais pas à faire face, je ne pouvais tout simplement pas… Restait à espérer qu’il perdrait patience et me retourne de force. Ce qui, le connaissant, ne serait-ce que de vu, n’allait pas tarder à arriver.

    J’attendais tout simplement, trempais par la pluie que j’avais non-intentionnellement déclenchée, terrorisé par je ne savais quoi et la seule chose que je pouvais encore espérer c’est que j’arriverais à maintenir mon masque impassible, une fois devant lui et en proie à ses yeux destructeurs. L’averse déjà infernale s’intensifia encore. Sa main se resserra sur moi, je l’entendis grogner puis brusquement il me tourna vers lui, et me poussa contre le pin.


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  •  Chapitre 2.

      

    Je sentis mon cœur s’emballer, puis exploser en un million d’étincelles ardentes qui parcoururent les moindres parcelles de mon corps. Il saisit mon poignet, celui où plus haut reposé l’anneau, une vague de chaleur me submergea, et avec sa violence habituelle le plaqua au niveau de ma tête me forçant à reculer encore et à heurter le pin.

    Il l’enserrait si fort que tout mon bras me piquait. Instinctivement pour tenter d’échapper à son regard je baisais la tête tentant vainement de cacher mes émotions. Je me sentais bête, avec ma bouche béante et mon bras ballant, mais la chose me préoccupant le plus à cet instant-là, bien plus que le fait que son corps frôlait le mien, c’était ses yeux sur moi, turquoises et pleins de…folie, de rage, et de quoi ?


    -Je t’ai posé une question.


    Ses lèvres fines affichaient encore ce sourire sadique, on aurait dit qu’il était au bord de l’hystérie. Enfin, rien de très exceptionnel pour lui… Je me sentais tellement bizzard là, à cet instant… La pluie continuait encore avec la même force.


    -Je…hum…enfin…


    Ma voix tremblait c’était pitoyable, mais d’habitude je ne réagissais pas comme ça….. Il me coupa d’une traite son sourire mauvais s’élargissant encore.


    -Alors ?


    Mon masque vite…. Il serait trop heureux de voir de la peur en moi… Même si elle n’a pas vraiment l’origine qu’il aurait espéré. Ce que je  crains c’est……moi …Voilà ceux que je pensais avant de rassembler tout le courage qui me restait. Je relevais fièrement la tête est fis face, déterminée à ne pas montrer mes émotions !


    -Je suis venue t’apporter ça, dis-je d’un ton froid qui  me combla, tout en essayant de dégager mon bras.


    Soudain dans ses yeux je vis passer une chose étrange qui ressemblait à… de la déception, celle que on verrait dans les yeux d’un enfant au quel on prenait son jouet… Je continuais à me tortiller pour qu’il me lâche, ce qu’il finit par faire. Je ramenais mon bras contre moi, remontai légèrement ma veste et contemplais mon poigné, rouge.

    Sans je comprenne je fus prise par la déception, je ressentais comme un manque, si grand que j’avais envie d’éclater en sanglot. L’eau descendant du ciel décupla aillant comprit ma détresse. J’ouvris ma main et dévoilai le bracelet. Il semblait d’abord surprit puis déçut et enfin énervé. Une succession d’émotions qui disparurent bientôt englouties par son éternelle folie destructrice. Avant qu’il ne refuse mon présent je pris la parole en étant toujours impassible :


    -C’est un bijou qui appartenait à un puissant magicien, il accroit la magie de son porteur et s’en sert pour lui créer un bouclier permanant, pour résumer de la magie faible ne pourra pas te faire de dégât, j’ai pensé que ça pourrait t’être utile vu que vous allait affronter les gangues …


    Dis-je d’une voix assurée jusqu’au moment où ses lèvres se posèrent sur les miennes, bouillantes, il les pressa rageusement contre les miennes, tout son corps se retrouva contre le mien me collant au pin mouillé ses mains appuyées contre l’arbre m’empêchant de m’éclipser.

    Le bracelet m’échappa.

    Mon cœur rata un battement douloureusement puis commença une course effrénée. Son baiser était sans le moindre sentiment, il était juste rage, colère et folie et le sentir me brisa. Un million d’émotion dansèrent en moi alors que pleine de stupeur je ne savais que faire alors que la violente averse devint un vrai déluge de larmes chaudes.

    Puis il s’écarta rompant se moment qui me semblait le pire que je n’ai jamais vécu. Mon désarroi était si grand que je ne pouvais pas réfléchir, ni même esquisser un mouvement je ne pouvais plus que me laisser entrainer par l’avalanche de sentiments qui me submergeaient et m’étouffaient alors que mes jambes s’aidèrent sous ce poids écrasant.

    Je voyais ma vue se brouiller, sentais mes larmes dégouliner alors que mes yeux  écarquillés restait bloqués sur une expression de stupeur et de tristesse. Je me sentais souillée, salle, meurtrie. Je ne parvenais pas à enregistrer quoi que ce soit que mes sens me rapportaient. Ma tête tournait, mon cœur transperçait par mille et un poignards ardents, me faisait souffrir à en perdre la raison. Puis je commençai à émerger légèrement, en tout cas suffisamment pour entendre ses paroles :


    -Voilà l’expression que je voulais lire dans tes yeux.


    Ces mots empreints de satisfaction malsaine me firent l’effet d’une baffe monumentale. Je l’entendis se baisser, j’eus un mouvement brusque de recule craignant qu’il ne revient à la charge, mais je me trompais, le cliquetis qu’émit le bracelet quand il le ramassa m’était tellement familier que je ne pouvais me tromper… Et avec dégoût et rage je le regardais impuissante s’écarter avec cet objet qui était bien plus pour moi que ce que j’en avais dit.

    Car cet anneau était la dernière chose qui me restait de mes parents.

    J’avais fait une énorme erreur en lui donnant et le honte me serra la gorge. Je me sentais si bête, je voulais seulement le remercier pour m’avoir sauvé la vie il y a de cela deux mois. Mais je n’aurais pas dus le remercier.

    Ni chercher à le revoir.

    Et pourtant je l’avais fait, comme une pauvre idiote. Je n’avais pas écouté ma raison qui me criait de ne pas m’en approcher, me voilà bien punie. Et sans savoir pourquoi je me sentais dans  l’obligation de le scruter en détails, de mémoriser chacun de ses traits avant qu’il ne disparaisse, sûrement pour ne jamais oublier ce moment et pour garder ce méprit en moi à fin d’avoir la force de lui reprendre mon bien… 

    Sa chemise blanche était ouverte découvrait en torse nu parfaitement musclé et bronzé, de plus l’eau qui lui ruisselait dessus le rendait encore plus attirant, elle était également retroussée jusqu’au coudes. Quelques un de ses cheveux d’un turquoise clair relevés à l’avant lui tombaient dans les yeux, le rendant encore plus attirant et mystérieux… Alors qu’il avait tourné les talons et qu’il était déjà loin il se retourna et m’envoya un sourire satisfait qui me donna comme un goût amer dans la bouche et qui gonfla mon cœur de rancœur, de dégoût, de méprit et de haine. Les larmes ne cessaient de coulaient sur mes joues tout comme la chaude pluie qui me picotait la peau tellement elle tombait violement.


    -Raito… murmurais-je pleine de tristesse alors que mes larmes s’amplifièrent


    C’était la première fois que je l’appelais par son nom, Raito, Raito Arashi. Arashi, un prénom qui lui allait que trop bien car tel un orage il avait foudroyé ma vie et m’avais volé une chose capitale à mes yeux. J’effleurais mes lèvres souillées avec une douleur immense.


     Après son départ je me sentais vide, j’avais l’impression de n’être plus que l’ombre de moi-même. C’était fou, en un geste il m’avait complètement chamboulée. Et d’ailleurs après une éternité ou bien une minute je ne savais réellement pas, je ne parvenais toujours pas à bouger. Alors je me surpris à u repenser à ce moment maudit qui m’avais lié à lui.


    Ce dans quoi mon pied était pris n’était autre qu’un crâne luisant. Un déluge de sentiments me prit et je me mis à hurler comme jamais. Mon cri se répéta en éco. J’étais prise de la plus grande peur que je n’avais jamais ressentie. Puis je constatais que bien d’autres os jonchaient le sol. J’étais tellement paralysé par la peur que je ne parvienne même plus à laisser échapper un cri. Je restais la planter sans pouvoir ne serait-ce cligner des yeux. Mes jambes finirent par céder sous le point de ma terreur.


    Des pas se firent entendre, augmentant encore la peur en moi et faisant trembler tout mon corps. Un ricanement me parvint. J’avais veau tenter de chercher à qui appartenait ce rire je ne voyais rien il faisait bien trop sombre…


    Puis soudain des rayons de lune traversèrent   le feuillage et éclairèrent la scène d’une lumière fantomatique. Plus loin il y a avait un homme. Enorme il devait facilement faire deux mètres et il était battit comme une armoire à glace. Ses longs cheveux noirs collaient par le sang lui tombaient devant les yeux, ceux-ci dorés comme ceux d’un vautour affichaient une malveillance sans bornes, qui me glaça entièrement. Il avait un nez imposant et aquilin. Ses lèvres étaient craquelé et vers la droite une cicatrice immonde, remontant jusque sous son œil, les barraient. Son visage était légèrement ridé.

    Un profil qui semblait être fait pour terroriser.  Alors que la terreur se fit encore plus présente en moi un détail me choqua, sur son torse était un tatoue un loup bleu foncé. Le loup était le signe d’un des plus puissant gangue, les Okami et la couleur bleu signifiée qu’il était un lieutenant. Quoi que je fasse je ne pourrais rivaliser, mes pouvoirs ne se sont réveillé que depuis six mois et l’eau n’était pas vraiment très dangereuse… Des sueurs froides dégoulinèrent le long de mon dos alors que tout mon corps tremblait, se basant sur les rapides battements de mon cœur.

    Et je pus également constaté que les cadavres jonchant le sol était tous d’ancienneté différente et le plus récent que je pus apercevoir ne devais pas dater de plus de deux jours.  Le colosse s’approcha et sourit.


    -Je m’absente cinq minutes et voilà qu’un petit oiseau tombe dans mes filets !


    Sa voix était rauque et brutale. Il s’approcha encore et saisis mon menton alors que des larmes commencèrent à couler de mes yeux. Il approche son visage, plongea son regard de râpasse dans le mien et quand il chuchota son alène futile m’envahie
    .

    -C’est que elle est mignonne la p’tite. Je vais bien m’occuper de toi avant de te tuer ne t’inquiète pas…


    Il posa une main sur ma poitrine et je compris enfin ce qu’il entendait par là.

    Je ramenais une de mes main sous devant mon menton, tendue vers le haut et je ne sais où je trouvais la force d’envoyer un jet d’eau brulant dans la tête de mon assaillant.

    Celui-ci posa un cri et tapa dans ma jambe libre avant de faire un bond en arrière. Je ne demandais pas mon reste et me mis à ramper sachant très bien qu’essayer de me relever étais une perte de temps. L’homme cria :


    -Tu crois que tu vas pouvoir t’en tirer salope !


    Je sentis une chaîne entourer mon coup et me tirer vers ce monstre. Un sourire fou transperçait son hideux visage. Je ne parvenais plus à respirer. La chaîne était trop serrée et j’avais beau tirer dessue je ne gagnais pas un millimètre, au contraire elle se resserra.

    Il ricana. Un éclair transperça soudainement le ciel et frappa l’épaule de mon assaillant. Je suffoquai. Avec stupeur je vis un homme aux cheveux turquoise apparaître entre moi et l’homme aux yeux jaunes. Je ne reconnus pas cette personne. Une voix s’éleva pleine de folie meurtrière et d’amusement :


    -J’ai bien fais de venir, je vais bien m’amuser !


    Le noir remplit mes yeux.


    Quand je m’étais réveillé j’étais à l’infirmerie de Majikku et Mlle Kaigo m’appris qu’un Tenioenai nommé Raito Arashi m’avais sauvé la vie et elle me sermonna me demanda ce que je faisais dans un endroit si dangereux mais je n’écoutais pas, hypnotisée par ce nom.  Je le connaissais trop bien. Tout le monde le connaissaient…

    Soudainement un éclair rouge passa devant mes yeux ahuris me sortant mes souvenirs glauques.

    Désolée pour le retard mais j'ai dus recommencé un bout et j'ai changé la structure du chapitre alors voilà!


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  • Chapitre 3

        

      Je reconnaissais très bien ce type aux cheveux rouges en pétard qui passait devant moi, Aka Raimu. Sans pouvoir m’en empêcher  je me mis à crier, la voix briser :


    -Aka-kun !!!


    Son nom résonna un moment et moi je regrettais bien vite mon geste. Aka-kun et moi étions amis par le passer. On pourrait même dire qu’il était mon meilleur ami, mais alors que nous avions que huit ans il avait soudain disparut. Bien plus tard, suite à un événement tragique ma sœur et moi avons rejoint Majikku, cinq ans après lui pour être précise, je compris alors que c’était car Aka-kun était un Seiygo naît d’un Tenioenai et d’une humain.

    Son père était mort, tué par un le chef d’un gang qu’il était partit exterminer, alors que sa mère le portait dans son ventre, et son père n’a jamais eu l’occasion de lui expliquer qui il était en réalité, voilà pour quoi il était allé si tard à Majjiku.

    Mais quand on s’est retrouvé il… ne me regardait  même plus, sûrement à cause de ce qui est arrivé à Aisu, l’évènement était si grave que toutes les personnes dotées de dons, dites les Ijona, au Japon avait dû en entendre parler… J’avais tenté de scellé cet événement dans ma tête, je ne voulais plus jamais y penser !  Tout était ma faute… La mort de notre mère. J’aurais pu l’éviter mais… 

    Je secoue vivement la tête comme pour que mes idées noires me laissent.

    Depuis ce jour entre ma sœur et moi ça n’avait plus jamais était pareil et je la comprenais tellement, je me haïssais moi-même. La couleur du sang se plaça devant mes yeux et mes mains me semblèrent couvertes de ce liquide rouge et poisseux. Je fis tout mon possible pour repousser tous ses souvenirs tellement douloureux et reprit le court de mes pensées…


    Mais malgré tout je restais attaché à Aka-kun, alors dans un moment de détresse comme celui-ci comment ne pas vouloir chercher du réconfort auprès de cet ancien ami. Aka-kun fit volteface, sa chemise blanche se décolla légèrement de lui à cet instant. J’avais toujours admirais son style, son haut col et sa chemise sans manche déboutonnée, un collier noir lui collait au cou. Tout pour mettre en avant ses muscles et son teint mat en .

    Il parut d’abord surprit puis ses sourcilles rouge se froncèrent, ses yeux noires d’habitude rieur se durcirent et je le vis serré les poings.


    -Que t’est-il arrivé Yuki.


    Sa voix était empreinte de colère. Mais malgré le fait qu’il se fâchait de me voir comme ça, l’entendre m’appelait par mon nom de famille alors que autre fois nous étions si proche me fis mal.


    -Trois fois rien…


    Je ne parvins pas à soutenir son regard alors que je lui mentais. Malheureusement je ne fis que creuser encore plus profond ma propre tombe, il me connaissait si bien.... Mais comment pourrais-je parler de ce qui s’est passé avec lui ? La pluie tombait toujours et elle me léchait doucement les joues.

    D’un coup il s’approcha de moi et cria la voix tremblante de rage:


    -Tu sais combien de fois je t’ai vue pleurer !


    -Hein ?


    Je risquais un œil vers lui est quand je vis ses yeux bouillants de colères je me recroquevillai encore plus contre l’arbre. Je sentais tout mon courage m’abandonner, je ne pouvais pas faire front et je ne pouvais plus me cacher derrière mon masque à présent réduit en cendre par l’incendie de sentiments qui m’avait ravagé, alors il ne me restait que la fuite comme échappatoire.

    Je murmurais incertaine tout en tentant tant bien que mal à me relever :


    -Aisu m’attend désolé mais je dois…


    Aka-kun me barra le chemin d’un bras dénudé, mate et musculeux.


    -Aucune fois, tu n’as jamais pleuré devant moi ! Et tu veux me faire croire qu’il ne se passe rien ! Il continuait de crier maltraitant encore mon cœur.


     Je me pris une gifle mentale. Son regard plein de haine, il me fit penser à celui de… Raito… Quand cette ressemblance me sauta aux yeux les souvenirs des derniers instants passés avec lui revinrent me submerger. Et sans pouvoir me retenir j’éclatais en sanglot.


    -Mais bordel il s’est passé quoi !


    Je me glissais agilement sous la barrière improvisée que formait le bras de mon ancien ami, sans qu’il puisse m’en empêcher, prise d’une envie incontrôlable de m’enfuir. Et je me mis à courir. Courir.

    Encore et encore. Je courus plus vite que jamais, ne voulant pas affronter son regard encore une fois, et puis il ne m’avait pas abordé une seule fois avant de me voir comme ça alors d‘où croyait-il que j’allais me confier à lui ! Avec agilité, malgré mon regard brouillé de larmes, je syonnais entre les arbres de toutes sortes et de toutes hauteurs. Des taches flous de toute les teintes verdâtres, voilà ce que je voyais. Le vent  vit voleter mes cheveux trempés et battait doucement mon visage.

    Mon cœur battait à mille à l’heure malgré ses nombreuses plaies béantes et sa lourdeur. Tous les muscles de mon corps me tiraient. Mes pieds martelaient le sol gorgé d’eau. A chaque pas ma jambes explosait et mes poumons de se ressaieraient, mais qu’importe !
    Après une course effrénée je finis par revenir, les poumons en feux, là où j’avais laissé Aisu.

    Mais rien, aucune trace d’elle ni de Fukuro, elle avait dut s’impatienter et partir, emmenant avec elle le sublime animal ailé, dédis-je le cœur lourd. Je n’entendais plus les pas d’Aka-kun derrière moi, ce qui me frustra et me rassura en même temps. Je décidais donc de me dépêcher d’aller en classe avant que l’épreuve ne commence.

    La porte se dressai devants moi, massive.
    Trois coups voilà ce que frappais et en une demie seconde Mme Ushi l’ouvrit brusquement dans quelques grincements sinistres. Son visage d’une pâleur cadavrique  légèrement ridés et pincé était tordu de colère et ses lèvres légèrement gercées et entre ouvertes laissèrent entre voir des dents jaunis qui grincèrent en signe de son énervement.

    De ses doigts crochus et glaciales elle me saisit le poignait et me tira à l’intérieur de la salle non sans enfoncer ses angles jaunis dans ma peau pale.


    -Petite insolente comment oses tu te pointer en retard et ne même pas t’excuser !


    Sa voix me fit le même effet qu’une craie grinçant sur le tableau. Et son allène futile m’asphyxiais alors que cette petite femme c’était pressée contre moi, ses yeux vicieux  de corbeau  plantais dans les miens.


    -Excusez-moi mademoiselle. Dis-je d’un ton impassible tout en soutenant son regard furieux sans la moindre provocation.


    Sans même que je m’en rende compte mes yeux se pausèrent sur la table que ma sœur partageait avec Aka-kun. Vide. Pas un siège n’était occupé. La panique m’envahi et je regrettai assis-tôt de ne pas avoir attendu ni même cherché Aisu. Je sentais les regards méfiants haineux ou dégoutés des autres Seigyo de Majikuu. Et les plaies de mon cœur qui avaient réussis à arrêter de couler laissèrent échappé quelque goûtes de sang. Mais je ne laissais rien paraître, car dans ma longue course j’avais eus le temps d’enfiler un masque nouvellement construit.  


    -Bien, si mademoiselle veut bien se donner la peine !


    Son ton était pleins de dégoût, d’ironie et de je ne savais trop quoi mais ça ne me plaisais pas. J’inclinais légèrement la tête et me dirigeais vers mon petit bureaux, vides lui aussi.


    Une main saisit mon poigné, elle était douce, d’une tiédeur si agréable, un touché qu’on sentait plein d’amour. Mon cœur se réchauffa doucement et je souris. Je levais les yeux et sans surprise, mais avec la plus grande joie dont je pouvais disposer à ce moment-là, je croisais les yeux de Zora. Un nom si doux, pour une fille exceptionnelle qui l’était bien plus.

    La voir suffisait pour faire naître un rayon de soleil dans sa journée. Dans ses yeux il y avait toujours une réserve inépuisable d’amour de bonté et d’espoir qu’elle mettait à la disposition de n’importe qui. Cette fille n’était que douceur et amour.  Elle me souriait, un sourire presque maternelle et fait pour le réconfort mais tout en gardant se côté doux. Ses yeux verts étaient en reflet de la grandeur de son âme et en un regard elle fit passer tellement de choses.


     Sur le sommet de son épaisse chevelure rousse se reposait une petite peluche d’enfant représentant un panda, celui-ci agita sa patte noire et blanche comme pour me saluer et me sourit ,un sourire rayonnant de petit enfant. Ce ne me surprit pas car le pouvoir de Zora était de créer des âmes et ce petit panda et sa première et son unique création, elle a mit longtemps à la faire naître car elle volait qu’il soit parfait et elle ne savait pas coudre.

    Je leur offris moi aussi un sourire qui je l’espérais ne laisserait pas paraître ma tristesse loin d’être oublié par la présence apaisante de Zora qui n’était autre que ma meilleure amie. Mais celle-ci avait déjà compris je le savais. Elle fixait sans trop d’insistance mon corps mouillés et le sommet de mon crâne. Ce qui m’étonna, je le touchais donc et constata la disparition de mon béret. Une légère tristesse monta en moi, j’y tenais à ce chapeau…

    Avec regret je fis mine d’avancer et elle lâcha mon poigné rompant le doux moment qu’elle m’avait faits vivre.  Je tirais la chaise de droite de la table juste derrière Zora et m’y assis.


    Puis soudain une plainte se fit entendre puis un

    « attend moi Raimu !! » sur aigu.

    On entendit des personnes courir bruyamment à des rythmes différents, ainsi qu’une fille éclater d’un rire cristallin et sincère.

    Puis la porte s’ouvra brusquement sur une Aisu rayonnante bien que trempée, ses cheveux argentés plaqués sur son beau visages, ce qui lui donnait un air de petit chaton mouillé qu’on voudrait à tout prit prendre dans ses bras pour le réchauffer , son haut en dentelle surement devenu transparent couvert par une chemise blanche sans manche, au haut col, qui ne laissait entrevoir que les rebord de son short et qui mettait en valeur sa poitrine généreuse,  le sourire plein les lèvres, les yeux fermés de bonheur, suspendu au bras mats, dénudé et musclé d’un jeune homme qui la dépasser d’une bonne tête et demi, aux cheveux rouges en batailles, aux yeux noires rieurs et au trait encore un peu rond qu’il lui donnait un air niai, renforcé par le grand sourire, qui découvrait toutes ses dents, affiché par ses lèvres, dont le tors était complétement nu.

    Ce garçon n’était autre que Raimu Aka. Un oiseau d’un plumage blanc immaculé vient se poser sur l’épaule d’Aisu.


    Mme Ushi vient à leur rencontre des deux retardataires un énorme sourire sur le visage.


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  •  Chapitre 4.

                                                                      


    Mme Ushi vient serrer les mains des deux nouveaux venus avec ce sourire toujours plaqué sur son visage. Aisu la salua puis commença avec une voix enjouée puis énervée :


    -Désolé madame, mais Mizu ne m’a pas réveillé vous savez ce que c’est ! Mais Raimu (montée fulgurante dans les aigues) est venu  me chercher et voilà !


    Une gifle.


    En plein visage.


    Suivit par la honte.


    Voilà l’effet que ça me fit, j’avais envie de pleurer d’honte et de tristesse. Au lieu de ça je bataillais pour garde un visage impassible et pout ne pas fléchir sous les regards haineux de presque tous les élèves. J’avais les yeux baissaient mais une impression étrange me les fit relever. Je croisai le regard d’Aka-kun et je vis de la tristesse en lui.

    Il me fixait intensément, de l’interrogation pleins ses yeux. Je me dépêchais de détourner la tête soudain extrêmement gênée par son intérêt soudain.


     Puis je me rendis compte que pendant tout ce temps-là Aisu avait continué à parler à Mme Ushi, le sourire plein les lèvres, ses bras toujours fermement agrippés à celui d’Aka-kun confortablement (du moins c’est ce qui me semblais) installé entre les deux seins de ma sœur. Mais je n’écoutais pas ceux qu’elles disaient à quoi bon, ma tête n’était pas à ça. Mais mon esprit n’étant pas occupé il dériva vers Raito.


     Ses lèvres bouillantes et rageuses plaquées sur les miennes…………
     Un tremblement de dégoût me secoua alors qu’une larme de douleur perla au coin de mon œil et que par la fenêtre non loin d’ici je pus voir le ciel gris et la pluie qui le zébrait. Un cri sur aigu me fit sursauté :


    -Raiiiiiimuuuuuuuuuuu !!!! Pour quoi tu ne m’écoute pas !!!!


    Celui-ci se tourna vivement vers la Seigyo rouge pivoine, les joues goulées, l’air boudeur et ses yeux gris lançant des éclairs.


    -Non mais tu vas me lâcher oui !!! Cria Aka-kun en tentant vainement de se dégager.


    L’effet fut immédiat et Aisu éclata en sanglot et fit un pat en arrière comme si elle venait de se faire frapper. Et le type étant la cause de son chagrin ne changea de comportement en aucune façon. Au contraire il semblait encore plus s’énerver.


    Les larmes ne cessaient pas de couler sur les joues de ma jumelle.


    -Non mais tu vas arrêter de faire chier le monde !!!


    Le point d’Aka-kun prit feu. Il semblait tellement énervé et pourtant dans ses yeux sombres luisait l’amusement que lui provoquait cette situation. Mais je ne fus pas la seule à le voir, Aisu elle aussi le remarqua et ses larmes exagérées disparurent instantanément. Elle sembla prise de colère et prit sa moue boudeuse, qui je devais l’avouer lui donné un air de chose fragile, celles que on veut protéger à tout prix. Et elle hurla dans la salle :


    - Comment oses-tu te moquer de moi espèce d’imbécile!!!!


    Je jettais un regard vite fait vers Madame Ushi qui n’avait pas cillé depuis le début de l’affrontement et qui affiché un visage amusé et attendris. La jalousie vint lécher mon cœur et malgré tout long dont je disposais  je ne pus pas éteindre ce feu destructeur et me contenta de l’étouffer encore et encore. Puis mon regard dériva à nouveau vers ma sœur.


    Celle-ci avança vers son idole et rua son torse nu de faible coup de points qui semblaient pourtant lui coûter beaucoup d’énergie. La main de celui-ci s’était éteint et il riait de bon cœur ce qui énerva encore plus la fille qui le frappait.


    Au bout d’un moment elle s’arrêta à bout de souffle et se laissa tomber contre le torse de son ami. Aka-kun les conduisit à leur place pendant que madame Ushi éclatait d’un rire immonde, sûrement le pire son que je n’avais jamais entendus.


    Une  brune aux cheveux mi- longs lissés alla se planter devant Aisu. Elle mâchonnait mollement un chewing-gum dont le l’odeur fruité me parvenait malgré la distance. Cette fille je la haïssais, elle était fausse, dans les deux sens du terme.

    Elle était assez grande même sans prendre en compte ses talons aiguilles qui affinait ses jambes recouverte d’un slim bleu foncé. Sa taille était surplombé par une poitrine démesuré et refaite, son décollé plongeait jusqu’au creux de ses seins, et son haut pourpre les moulait à la perfection. Sa bouche pulpeuse une mare de rouge à lèvre, autour de ses yeux noisettes ses cilles étaient recouverts de paquets de mascara.


    - Ça va Ai-chan dit mollement la nouvelle venue.


    Elle semblait si ennuyait quand elle lui dit ça. Sa voix m’était si insupportable habituellement mais là je m’en fichais totalement.
    Le visage de Raito s’imposa à moi et emplit mon cœur de pleins de tristesse et de rancune. Et comme si elle l’avait senti Zora se retourna dans un envole de cheveux roux. Un magnifique sourire apaisant et bienveillant éclaira son visage lorsqu’elle me regarda et dans ses prunelles émeraude je pus voir l’amour et la compassion. J’en avais assez de me répéter encore et encore… Alors j’essayais d’oublier rien qu’un instant mon cœur lourd et je lui rendis un sourire avec toute la joie qui avait pu survivre au fond de mon cœur.


    -Oui ça va Shiny !!!


    Ma sœur lui répondit enfin des étincelles pleins les yeux et je pus sans peine deviner leur source. Aka-kun était tout simplement là, à côté d’elle et je savais à quel point ça lui suffisait. Tout le petit bonheur que m’avait insufflé Zora s’évapora sous ce regard qui ne m’était pas adressé.

    L’attente était insupportable, La prof attendait assise sur le bureau, les jambes croisées et sa jupe crayon remontait sur ses cuisses défraichies, tentant vainement de se rendre désirable.
    Elle attendait elle aussi mais avec plaisir et regardait son petit rayon de soleil parler avec sa meilleure amie le sourire aux lèvres.
    Et le temps passa lentement.


    Seconde par seconde.


    Minute par minute.


    Je repensai à Raito et mon cœur explosa de haine, oui mon dégout et ma tristesse changeait avec le temps de nature, lentement, inexorablement.


    Puis Shiny retourna s’assoir. Madame Ushi sauta d’un bon léger et gracieux du bureau ou elle reposait, sous nos yeux encore trop inhabité.

    Quand elle releva la tête son visage avait totalement changé, il avait rajeunie, tout comme le reste de son corps. Ses cheveux couleur corbeau autre fois crépus et zébrés de quelques mèches grises étaient à présent pleins de vie, d’une couleur sombre et pétillante et s’agitait au gré d’un courant d’air imperceptible , ses yeux olives en forme d’amandes, il y a peu embués étaient à présent pleins d’éclat et de sensualité et était magnifiquement surligné par d’extrêmement longs cils noirs, ses lèvres avaient pris une magnifique teinte rosée et étaient devenues pulpeuses à souhait. Quant à sa peau elle avait retrouvé une teinte de pêche et tous les petits paqués de graisse cachés en dessous par l’âge avaient disparus laissant place à une silhouette de rêve. Ses doigts avaient retrouvés une finesse digne d’une sculpture de déesse antique et se finissait par de longs ongles aux reflets nacrés. Son tailleur il y a quelque secondes grotesque et digne d’un costume de film d’horreur quand il était porté par cette femme mettait à présents en valeur ses courbes enchanteresses et ses escarpins à talons haut mettaient en avant ses mollet doux et fermes à la fois.

    Elle sourit sensuellement à l’assistance dévoilant de magnifiques dents éclatantes. Tous les mecs la regardaient, ou plutôt la fixait avec insistance, complétement sous la charme, car après avoir laissait tomber son apparence de sorcière elle s’était métamorphosé en une créature divine. Tous les six la regardaient avec tellement de désires.

    Je vis les joues d’Aisu se tinter de pourpre tant dis que ses yeux argentés lançaient des éclairs. Madame Ushi poussa un rire hautain mais extrêmement harmonieux et mélodieux.

    Les Seigyo furent comme désorienté un court instant puis certain comme Aka-kun cessèrent de la regarder tant dis que d’autres continuèrent avec des regards en coin. Je vis à la lueur de satisfaction qu’avaient les yeux de cette vieille femme qui en semblait à présent posséder pas plus de vingt ans que elle les avait remarqué. Aisu sembla s’apaiser et se pelotonna contre  son voisin qui ne scia pas, mais dans ses yeux on vit un agacement amusé.

    Elle, elle souriait insouciamment.   Insouciant nous l’étions tous, mais si seulement nous avions sus… Nous aurions changé des choses, profiter de tous les moments et nous aurions pu l’empêcher…


    -Bien, Commençons ! Ushi prit la parole toujours avec sa divine apparence et sa voix cristalline. Seigyo !


    Tous se levèrent comme un seul homme, un point sur la poitrine, et moi avec.


    -Nous somme réunit aujourd’hui pour trouver le quel, parmi les onze Seigyo que vous êtes qui est le meilleur. Un avenir glorieux s’ouvrira alors à lui ! Pour cela sept jours d’épreuve seront nécessaire, sept jours durant les quel vous devrez vous débrouiller seul et votre seul contacte avec le monde exstérieur sera l’oiseau qui vous transmettra les épreuves et qui vous accompagnera tout au long de votre périple. Votre force, votre endurance, votre mental, votre intelligence et bien d’autres de vos capacités seront évaluées. Bien et maintenant je vais vous dévoiler la nature de l’épreuve !!


    Elle envoya un clin d’oeil charmeur aux adolescents et attrapa une enveloppe immaculée qu’elle ouvrit d’une traite.


    Mon cœur cognait fort, je stressais bien plus que ce que j’aurais pu imaginer… Je mordis mes lèvres pâlottes et serra les poings.


    -Et la première épreuve sera, roulement de tambour Shiny !


    Une bull de chewing-gum explosa au bord des lèvres de l’intéressée qui plissa légèrement les yeux, pendant que son expression ennuyée et décalée resta figée, et le son des tambours retentit. Mais il n’y avait nul instrument de musique dans la salle juste une illusionniste brune.


    Poum. Mon cœur cogna fort.


    Poum. Un coup de tambour.


    -Une course d’endurance !!!!


    ……….Mon cœur s’arrêta.

     


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  • Chapitre 5 

         

    -Le principe et très simple vous aurez chacun votre propre chemin dans la montagne Eien…


    La montagne Eien, réputée pour la neige éternelle qui la recouvre entièrement et pour ses température glaciales allant de 0 à -20C°. Un vrai cauchemar…
    -Sur celui-ci vous trouverais un bout d’amulette semblable à celle-là.


    Elle tendit ces doigts fins vers les onze adolescents que nous étions, au bout de cela pendait au bout d’une cordelette un lys en bois pins qui redevenait progressivement un bouton. Un travail fin et minutieux. Madame Ushi tira sur l’amulette et un bout se détacha puis un autre et encore un autre, jusqu’à ce que le pendentif soit réduit en sept bout, puis elle tendit celui encore accroché à la cordelette.


    -Votre amulette représente en quelque sorte la nature de vous pouvoirs. Vous pourrez gagner un bout chaque jour, le premier l’aillant reconstitué sera nommé meilleur Seigyo. Bien sûr s’il vous manque un bout de l’amulette vous ne pourrez pas continuer. La première épreuve durera vingt-quatre heures, pas une seconde de plus et ceux qui ne l’auront pas ne pourront plus prétendre au titre.


    Cette femme prenait son temps entre chaque phrase, chaque mot, elle recoiffait ses cheveux, les tressés vérifié ses ongles et encore bien d’autre manie insupportable.


    -Bien et maintenant tendez les mains vers moi et dites « Umare Tori »


    Nous nous exécutâmes et une dizaine d’ « Umare Tori »retentirent et en une pluie d’étincelle scintillantes des petits oiseaux de couleur toutes différentes apparurent dans nos mains.

    Je baissais les yeux vers le mien. Et contrairement à ce que je m’attendais il n’était pas bleu mais jaune orangé. Le petit animal aurait parfaitement put tenir que dans une de mes mains pâle. Son pelage était soyeux. Je fus soudain prise d’un envie irréversible de le serré contre moi.

     

    Alors avec la plus grande douceur je le mis contre ma poitrine et caressa son plumage. Il couina, comme pour me rendre mon geste en parole. Je fus prise d’amour pour cette petite chose, pleines de vie et de sentiments et tellement plus lumineuse que je ne l’étais. 

     

    Puis mes yeux dérivèrent vers Zora et dans ses mains un animal semblable au mien mais tout son corps était recouvert de dense  plume émeraude. Il était fixé par Shirokuro le panda, le tout était une mignonne petite scène comique, d’ailler Zora leur souriait comme une mère à ses enfants.


    Celui d’Aisu était rose pastelle, une couleur magnifique, élégante et douce.
    Quant à celui d’Aka-kun il était comme un petit incendie sur patte. A cette pensée un sourire m’échappa et Aisu ne le manqua pas et me foudroya de son regard gelé qui me perçai en plein cœur, je détourné de suite mes yeux.


     Et il y avait aussi celui de Shiny d’une couleur grisâtre, comme la fumée qu’elle éjectée très régulièrement. Alors que je voulus porter mon attention sur ce des autres Madame Ushi reprit de sa voix enchanteresse captant toute la gente masculine, ainsi était fait son pouvoir :


    -Et bien on arrive à la fin des explications.


    Mon oiseau se libera de mon étreinte et voleta gauchement jusqu’à mon épaule où il se posa et où il enfonça ses petites serres dans ma veste en cuir.

    Il frotta sa douce tête contre ma joue. Puis une pensée me traversa malgré ma nervosité palpable.  Un nom. Il fallait que j’en donne un à cette petite bête. Hinode me vient immédiatement. Et je lui murmurai et lui roucoula doucement comme pour approuver. Et je ris oubliant presque tous mes ennuis, mais m’attira quelque regard surprit.


    -Maintenant pour une question d’équité ceux qui ont une résistance naturelle au froid lèvent leurs mains.


    Cette étape était inutile, nous savions très bien qui seraient les seuls. Aka-kun et Aisu.


     Mais il y eut trois mains et nous pas deux. Pleine de stupeur je vis Zora s’agiter une main tendue vers le haut plafond comme si elle tentait d’attraper quelque chose hors de portée. Ce fut à cet instant que je remarquais la boule de poils en larmes suspendue au plafond.

    Et mes yeux dérivèrent d’eux même vers Sukoru. Le beau et extraordinaire garçon aux traits fins, aux cheveux transparents qui lui frôlaient doucement les épaules et aux yeux presque aussi pâle affichait un sourire mauvais alors que ses yeux fixaient Shirokuro avec amusement et insistance sans même fermer une seul fois ses paupières encore plus pâles que ma peau. A côté de lui il y avait Bunshi, dont les yeux dorés étaient cachés par des lunettes et dont les cheveux à la couleur du sable, de la même taille mais plus sauvage que se de Sukoru éclata de rire.

    Mon cœur se remplis de haine, je ne pouvais tout simplement pas comprendre comment on pouvait pouvoir avoir plaisir à faire du mal à une personne aussi gentille et douce que Zora. Ca me déplacait complétement, surtout que ce n’était pas la première fois qu’il se comportait comme ça avec elle... Et puis une chose était sûre si je ne trouvais pas rapidement une solution madame Ushi allait sauter sur l’occasion est donner à la frêle Zora le chemin le plus dur et le plus long. Au fond de moi j’essayai de trouver de l’eau, c’était comme un appelle silencieux et les yeux fermait je laissais mon instinct me guider.

    Puis je réouvris mes papières, au-dessus de la place de Sukoru, sur le rebord supérieur de la fenêtre il y avait un vase, remplit par de fleurs sèches et fossilisées. Je levais mon avant-bras, mon coude sur le bureau de bois.

    Avec ma main je fis mine de tirer un fil. L’objet remua, avança et chuta. Il alla s’écraser en plein sur la tête de manieur de l’air. Celui-ci gémit et ouvrit grand ses yeux pâles tant dis que le liquide semblable à ses cheveux coulait le long se cela et allait gouter sur sa veste d’une époque lointaine, celle de Robin des Bois peut-être. Bunshi son soit disant ami éclata de rire. L’oiseau blanc de Sukoru voleta au-dessus de sa tête en piaillant à la mort.


     Sirokuro tomba et de justesse tomba sur la main ouverte et tendue de sa créatrice.
    Sukoru se leva brusquement en une volée de chaise.


    -Je sais que c’est toi p’tite garce ! Cria-t-il en me fusillant du regard.


    -Encore une remarque comme ça dans ma salle et vous ne pourrait plus participer au tournoi est-ce clair ? Menaça madame Ushi.


    Elle était volontairement passée à côté des utilisations de nos pouvoirs car dans le cas contraire elle n’aurait pas pu nous envoyer là-bas…


    -Ouais…


    Sukoru se rassit le visage rouge de colère.


    -Madamoiselle Shussan et madamoiselle Yuki, alors comme ça vous résistez au froid, j’ai hâte de voir ça !


    Madame Ushi éclata d’un rire sournois et nous défia du regard toute en savourant ce moment. Mon cœur se gonfla de haine, je fahis bondir et tordre le coup de ce monstre. Oui fahis car je n’avais aucun courage. Mais je me rendis soudain compte que ce que j’éprouvais pour cette femme n’était rien à côté des sentiments négatifs que m’inspirait Raito. Je sentais encore mon cœur me brulait, plus j’y repensais et plus mon il succombait au feu dévastateur de la haine et là assise à cette table je me promis que je deviendrais assez forte pour le battre et reprendre l’anneau que je lui avais donnait et que je lui reprendrais également au centuple le baisé qu’il m’avait donné.


    Je me vengerais, qu’importe le temps que ça prendrait.
    A ce souvenir mon cœur rata un battement. Je m’étais absenté quelque seconde à peine dans mes noires pensées que j’avais loupé le fait que Sirokuro était à présent dans les bras de Zora pressée contre sa poitrine pas très volumineuse, alors que son oiseaux était posait sur son épaule et caressais sa joue. Et je repensai à  Hinode toujours sur la mienne et je tendis la main et le caressa alors que je vis l’expression de Zora, sereine.


    Je respirai.


    Un cris retentit.


    -Vous ne pouvez pas faire ça !


    Aka-kun se tenait droit, les poings serrés et enflammés, les sourcils froncés, ses yeux noirs emplis de mécontentement, son beau visage plié par la colère et barrés de fou cheveux noirs, son torse parfait encore nu, devant une madame Ushi, pour mon plus grand plaisir, outrée. Une lueur d’espoir s’éveilla en moi
    -Elles ont levées la main c’est tout, et tu devrais te rhabiller, claque madame Ushi en regardant froidement ses yeux.


    Visiblement Aka-kun ne s’attendait pas à cette réaction-là, car son feu s’éteignit et il haussa les sourcils. Puis soudainement il poussa un cri de douleur et tomba sur sa chaise une main entre les jambes.
    Aisu redescendis avec habitude son pied, le visage tordu par la colère.


    -Non mais il se passe quoi dans ta tête !!! Et pour quoi tu défends cette fille !!! Cracha t’elle en me jetant un coup d’œil dégoutté qui au lieu de m’attristait créa un nouveau feu de rancœur en moi et comme les autres je le rangeai dans un coin de mon cœur pour le ressortir le moment venu.


    Entre des respirations difficiles Aka-kun tenta de répliquer.


    -Cette fille… est TA sœur…


    Aisu ouvrit à son tour grand ses beaux yeux et ouvrit la bouche pour répondre. Mais un violent et sonore coup retentit nous faisaient tous tourner vers sa provenance.
    Madame Ushi avait un poing flanqué sur son bureau et regarder ma sœur et…son ami ? Mon ami ?


    -C’est finit maintenant tout ça ! Vous allez partir MAINTENANT !!!! Hurla t’elle.


    Personne ne l’avait jamais vue comme ça, et tous nous étions bouche baie, du caïd Bosu à l’épaisse tignasse brune et aux vêtements de motard à la petite blonde Nomi en passant par l’insaisissable et l’impassible Suru et par son amie(ou enfin c’est ce que elle pensait) Aisu.


    Des bouts de papiers apparurent dans les becs de nos oiseaux. Chacun se saisis de la feuille jaunie et la scruta un long moment. Elle était composée de deux parties bien distinctes, d’abord le versant de la montagne Eien, sur lequel on indiqué l’altitude et l’emplacement exacte de mon chemin, puis la seconde montrait une vue en hauteur de l’endroit où je devais aller, un modeste zigzag beige.

    Mais je me doutais bien que la voie ne serait pas sans encombre. Il y avait aussi  l’échelle : un sur cent millième, et la rose des vents. Ainsi en plus d’arriver à temps et de trouver le bout de totem il faudrait trouver son chemin et ne pas s’en égarer. La frustration monta en moi. Je ne savais déjà pas me repérer avec une boussole alors sans… Je courais à la catastrophe.


    -Qu’attendez-vous, ça a déjà commencé ! Annonça madame Ushi.


    Et en un souffle Aka-kun disparut.
    Quel qu’un grogne. Bosu. Il sera sa puissante mâchoire halée en fixant rageusement de ses yeux bruns la carte. Ses petites boucles brunes  lui voilaient légèrement le regard. Il se leva brusquement faisaient valser se petite chaise, et franchi le porte d’un pas énervé. Ou plutôt démolit la porte. Il n’avait donné qu’un petit coup dedans mais elle avait volée en éclats.


     Shiny s’avança d’un pas lent et mou vers le troue que formé l’entrée, une minute après la sortie du colosse.
    Je louchais alors vers les places  de Sukoru et de Bunshi. Vide. La fenêtre à côté d’eux était grande ouverte  et laissait échapper une légère brise venant d’un ciel orageux.
    Quant à Aisu elle était penchée sur la table de Nomi. Celle-ci écrivait, avec le plus grand sérieux, les joues rouges, des notes sur la carte de ma sœur. Puis ma jumelle reprit son bien et hocha la tête avec supériorité er froideur. Alors Nomi se fendit d’un grand sourire éclatant dévoilant de petites dents blanches. Puis sa tête tomba en arrière et son visage afficha sa béatitude, ses grands yeux bleus-verts dans les vapes, recouvrent par des Rébanes noires montraient son bonheur alors que ses cheveux blonds, épais et ondulés tombaient derrière la chaise et qu’Aisu avait disparue.

    La colère monta en moi, tout ça lui ressemblait tellement… Se servir des autres pour parvenir à ses fins.
    Puis il y avait le sombre Akumu aux regards émeraude, aux longs cheveux de jais et à la peau encore plus pâle que la mienne, il avait disparu lui aussi, dieu seul sait comment.


    Il y avait encore  Suru adossée contre le mur, la carte roulée dans sa main. Ses cheveux blancs qui lui tombaient dans le rose pastelle de ses yeux froids et qui entouraient sa grande et fine silhouette jusque sous sa poitrine bien faite. Elle tournait dans ses doigts sa mèche châtain sans même la  regarder.

    Elle abordait une veste d’été noir à ceinture avec un jeans bleu foncé et des Convers aux couleurs s’inversées.
    Je ne me souciais plus des autres, donna ma carte à Hinode qui la prit dans son bec doré. Me levai. Avançais jusqu’au bureau juste devant moi et enlaça par derrière la personne qui était assise à cette place. Je voulais tout bonnement à mon tour lui donner du réconfort et du courage. Hinode s’envola et me tourna autour, prêt à partir, n’attendant plus que moi. Zora serra mes mains dans les siennes. Leur froideur me surprit, il devait pourtant faire plus d’une vingtaine de degrés dans la salle de classe, et puis elle était tout le temps chaude. Je la sentis trembler. Ca me fit mal. Très mal. Je voulais par-dessus tout qu’il ne lui arrive jamais rien, que son grand et magnifique cœur soit toujours à l’habit de la douleur.

    J’aurais tout donné pour, mais je n’avais pas pu l’empêcher… Je me fâchai contre moi-même pour mon incompétence et sera la rousse encore plus fort. Je sentis une goutte tomber sur ma main. Je la sentis hoqueter puis baisser la tête. J’étais…estomaqué… stupéfaite…horrifiée.
    -Je suis désolé…lui soufflais-je si bas que je ne savais pas si elle avait entendue.
    Je la sentis se dresser et elle me répondit aussi bas que moi :


    Tu ni ai pour rien, c’est juste que j’ai toujours eux horreur de la neige…


    Ma réponse fusa, conséquence de ma surprise, elle avait semblait si sereine juste avant, un masque ?


    -Mais pour quoi ?
     

    -Je…
     

     

    -Tu peux tout me dire tu sais.
    Elle enserra encore plus fort ma main.


    -………………..Je… me suis perdue…en forêt…quand j’étais petite et…
    Chaque mot s’emblait lui coûter et ce constat me fit mal.
    -…Il neigeait…et je ne sais pas comment mais je me suis endormis et à mon réveillait…j..j’avais de la neige dans la bouge, dans le nez et j’étais morte de froid, jamais je n’ai eus aussi mal…aussi froid…
    Quelqu’un s’approcha de nous. A l’unisson nous tournâmes la tête.

    Suru se tenais devant nous et nous tendait deux…tissues noirs ? J’étais un peu en colère qu’elle interrompe Zora dans un moment si difficile mais je ne laissai rien paraitre comme à mon habitude. On la regardait, elle nous le rendait et on resta à se fixait un moment puis elle brisa le silence :


    -Elles ne sont pas empoisonnées, allez prenez les. A moins que vous pensez que des polaires ne vous seront pas utiles en montagne, lâcha t’elle d’une voix froide.


    La surprise naquit en moi. Mais je n’hésitai pas plus et me saisis de son cadeau, tout comme Zora.

    Le visage de celle-ci se fendit d’en grand sourire.


    -Merci ! Mais comment…


    -A tu sus que on en aurait besoin et pour quoi nous aider ? Complétais-je avec recule.


    -Je le sais c’est tout déclara t’elle en haussant les épaules.


    Je clignai des yeux et quand je disparus elle n’était plus là.
    La polaire était noirs est très grande, du XXL. Je l’enroulai vite fait autour de mon bras toujours perplexe devant les raisons pour lesquels elle se retrouvait là. A trop réfléchir mon esprit revient vers Raito, comme dans un cercle infernal. Une bouffée de colère monta en moi et je le ravalai aussi tôt.


    Zora était doucement en train de secouer Nomi qui s’éveilla en sursaut, hocha la tête pour remercier mon amie et parti en courant. Suru avait disparut.
    Nous étions seules à présent, avec madame Ushi qui ne disait toujours rien mais qui semblait avoir pris une dizaine d’années.


    Je me tournais ver Zora et lui demandai :


    -Prête ?


    -Je crois…


    Elle refit cette tête abattue et je ne pus le supporter alors je me ruai sur elle et la chatouilla avec frénésie. Elle éclata d’un rire cristallin, bientôt suivie par le mien. Puis quand elle demanda grâce j’arrêtais le sourire aux lèvres et le cœur aussi léger que je pouvais l’avoir en ce moment. Puis prise d’une envie soudain je la serra dans mes bras à l’étouffer.


    -Je t’aime déclarais-je en gloussant comme une enfant.


    -Moi aussi ! Tu es enfin de retour, me répondis t’elle avec un grand sourire.


    -Oui.


    En tout cas je l’espéré, mais le positif c’était que la vraie moi était enfin sortie, juste pour Zora. Elle est la seule depuis la mort de maman à qui je montrais ce visage…
     

    Je lui tandis une main, elle la saisit. On franchit la porte, moi en sautillant et en rigolant, elle en souriant. Et nous savions parfaitement toutes les deux que l’autres avait achevé ses calculs depuis longtemps, nous pouvions donc partir le cœur léger vers notre destiné.

     


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