• Chapitre 11: Retour vers une soeur. Oublie et souvenir de terreur.

    Chapitre 11:

    ___________

    Je sentais une voix lointaine m’appeler comme un murmure caressant. Je sentais des mains chaudes me secouer le bras. J’aurais aimé ouvrir les yeux pour voir qui m’attendait et le rassurer mais j’ignorais où se trouvait mes paupières.


    Comme pour répondre à mon souhait je sentis ces mains me lâcher et une des deux parcourir doucement, du bout des doigts mon visage réveillant peu à peu mes membres ensommeillés. Puis elle toucha délicatement mes paupière et quand la pression partie je pus enfin tenter de les ouvrir.


    -Elle se réveille !!!


    Un cri euphorique et enfantin, si familier…


    Aisu ?


    La lumière m’aveugla alors que j’ouvrais les volets de mes yeux. Et entouré d’un halo de soleil pur scintillant. Ses cheveux argentés entouré son beau visage au trais inquiets.


    Son visage… Une coupure barrait sa joue rose. J’eus envies de sauter de mon lit et quand j’essayais de me relevais ses mains fermes mais douces sur ma poitrine et sur ma tête m’en empêchèrent et elle me souffla doucement :


    -Tu es encore trop fragile…


    Pour quoi ? Que c’était-il passait ? Il y avait juste quelque heures je mettais endormis en passant au tournoi qui se déroulerait aujourd’hui même alors pour quoi ma sœur si existée à cette idée ne voulait pas me laisser me relever ?  Et pour quoi était-elle soudain si douce ? Je ne trouvais qu’une réponse à mes questions : Il s’était passé quelque chose d’extrêmement grave… Cette pensée fit naître en moi une énorme angoisse incontrôlable.


    Je tentais de parler mais elle plaqua un doigt sur… mes lèvres…endolories… comme si elles avaient étaient attaquées des heures et des heures durant par un froid mordant. Mais ce n’étais pas le cas… Elle laissa échappé un chut faible mais long et dans ses yeux argentés je vis l’inquiétude.


    Il m’était arrivé quelque chose ?


    Puis soudain je ressentis un léger picotement dans mon genou et en un geste instinctif je le remontais pour me gratter. C’était alors qu’une souffrance insupportable me le prit puis elle parcourut tout mon corps en un piquotement insupportable pour aboutir à l’arrière de mon crâne, dans ma main et dans mon ventre.

    Un hurlement de douleur m’échappa, ne pouvant plus le contenir avec ce corps qui était devenu une torture constante. J’avais les yeux plissais et des larmes qui m’étais insupportable devant Aisu glissèrent sur mes joues. Je m’attendais avec une énorme frayeur, malgré la souffrance à ce qu’elle le prenne mal, très mal.


    Mais il n’en fut rien.


    Elle plaça ses deux mes sur mes joues inondées et le tourna vers le sien puis planta ses yeux dans les miens.


    Je me forçai à les ouvrir. Et elle me regarda, elle aussi les larmes aux yeux. Cette vision me fit bien plus mal que l’état actuel de mon corps, qui suscitait d’ailleurs un océan de questions de mon esprit perdu.
    Aisu ouvrit la bouche et au moment où je sentais qu’elle allait parlait et que son souffle effleuré mon visage j’entendis le porte s’ouvrir brusquement et ma sœur se redressa en un sursaut. Je ne pouvais pas voir qui venait mais dès que j’entendis son insupportable voix je la reconnue.


    -Elle est revenue, elle est saine et sauve et prête à t’aider.


    Comme d’habitude Shiny avait une voix lasse et détachée. Ma sœur cria de joie les larmes aux yeux et se jeta dans les bras de Shiny qui venait d’apparaître au bord de mon lit. Mon lit ? Mais ce n’était ma chambre ! Je ne reconnaissais pas les grande baies vitrées ni l’écran suspendu en face de moi, encore moins les murs et le sol presque aussi pâle que la neige.


    La neige l’élément de maman, alors pourquoi son évocation me répugne t’elle autant ?


    Nomi, avec ses épaisses ondulations blondes et ses yeux bleus-verts, cachés par des Rebane,  rendus admiratif et soumis par la présence d’Aisu.


    En la voyant ma sœur quitta les bras de sa meilleur amie et ceux jeta dans ceux de la petite blonde. Le visage de celle-ci rougie d’une façon quasi impossible. Ma jumelle la serra de toutes ses forces et je me sentis heureuse pour la fane-girl d’Aisu qui avait dû en rêver des millions de fois.


    -Merci Shiny, si tu arrives à la guérir je te serrais éternellement reconnaissent…


    S’en fut trop pour la blonde qui tomba dans les vapes. Et pour moi qui la douleur et les questions continuaient d’affluer toujours plus fortes et nombreuse. Les Ténèbres m’enlevèrent encore une fois…mais pour quoi encore une fois ?

    -Allait Mizu !!! Mizuuuuuuuuuuuu !!!!! Hurla ma sœur.


    J’ouvris un œil puis l’autre. Je me frottais les yeux, incertaine que ce que je voyais était bien réel. Mais pourtant ma sœur était là, au-dessus de moi, le visage marqué par l’inquiétude et le soulagement, émotions que je croyais incompatibles et pourtant…

    Et à son côté se tenait Shiny et Nomi. Je ne comprenais pas pour quoi cette fois si ma sœur n’avait pas honte de moi, j’étais perdu. Ma sœur se jeta sur moi et me serra fort contre elle, geste qu’elle n’avait pas fait depuis une éternité et qui me surprit au plus haut point, surtout qu’elle venait de la faire devant ses amies.

    J’étais allongé et la tête de ma sœur était nichée dans mon coup que je sentais devenir humide.


    Elle pleurait ?


    Je commençais à m’inquiéter, à me demander si je lui avais fait du mal…


    Des sanglots exagérément brillants me parvinrent et secouèrent mon corps répondant à mes interrogations.
    Elle pleurait, sur mon épaule, comme pour y trouver du réconfort…

    Je ne pouvais pas comprendre, pourquoi tant d’affection, là, maintenant ? Pour quoi n’avait-elle plus honte de moi ?

    Des questions, des questions et encore des questions… Mais était-ce si grave ? Pour quoi ne pouvais-je pas savourer ses bras autour de moi et son amour soudain ? Pour quoi se sentiment grave persistait en moi ? Pour quoi mon cœur saignais t’il sans raison ? Pour quoi avais-je si peur sans personne qui ne m’effraye ?


    Je décidais finalement de ravaler se sentiment imminent de danger et de serrer ma Aisu contre moi comme je ne l’avais pas fait depuis ce qui me semblais des siècles. Un vague de chaleur oubliée m’envahit et le doux son de ses pleurs exagérés me bercèrent doucement, comme une ancienne berceuse familière.


    Je me fus soudain frapper par le souvenir de la douleur que j’avais éprouvé il y avait…un instant ? Quelques heures ? Quelles que jour ?  Je ne savais pas, mais elle avait disparue, dieux seul savait où. Mais si je venais de les quitter alors je ne connaissais qu’une personne qui aurait pu me soigner si vite et si bien.

    Je levais les yeux vers la  mignonne petite binoclarde en uniforme à motif écossés typiquement japonais qui nous regardait, ou plutôt qui regardait ma sœur avec admiration, les mains reliées devant elle et les joues légèrement rosies. Nos regards se croisèrent et je l’interrogeai muettement. Elle hocha la tête puis me fit un sourire éclatant.


    Ceci n’échappa pas à Shinny qui prit une moue dégoûtée et qui commença à se dirigeait vers la sortie. Nomi baissa la tête les joues pourpre, honteuse.


    La brune se retourna légèrement et je lui lançais un regard froid tout en serrant légèrement Aisu plus  fort contre moi. Elle me répondit avec un haussement de sourcil et avec un air supérieur qui m’énerva légèrement sans que je ne le laisse paraître.


    Le bruit de sa meilleure amie quittant la pièce fit remuer ma sœur. Puis, non sans me rendre triste, elle s’écarta brusquement et alla se jeter sur cette fille. Je me redressais à fin de mieux les voir.


    -Ah non !!! Toi tu restes là !!! S’écria-t-elle le visage rougit par la colère et les joues gonflée.


    Elle lui saisit les bras et plongea le gris de ses yeux dans le noisette de ceux de son amie qui fit gonfler un bulle de chewing-gum.


    - Pour quoi pars-tu !!! Tu sais bien qui faut que on demande à Mizu si elle aussi en a vu un et si c’est lui qui lui a fait ça !!! Car si c’est le cas il le regretta.


    La détermination et la rage dans les yeux d’Aisu me fit peur et en même temps me rendit si heureuse mais comme d’habitude je ne dis rien et resta impassible, surement un mauvais réflexe que j’avais pris au fur et à mesure que cette année était passée. Mais je devais avouer que sa phrase me laissa perplexe car je ne voyais absolument pas de quoi ma sœur parlait, mais ses paroles réveillèrent en moi le sentiment de danger.


    -Et puis tu sais très bien que je ne veux plus jamais perdre quelqu’un de ma famille !!! Enchaîner-elle.


    Elle eut pour toute réponse un regard ennuyé et une explosion de bulle rose.


    Une explosion.


     La frayeur et la tristesse gagnèrent en centième de secondes à stade bien trop haut pour être contenues. Un hurlement m’échappa faisant sursauter toutes les trois personne présente dans la petite pièce lumineuse.

    Mais elle n’existait plus.

    Seule restait la terreur, le noir taché de pourpre qui remplissait mes yeux, la senteur acre et équerrant du sang frais, la sourdine que produisait des explosions désordonnées mais puissante et affreusement proche, ainsi qu’un souvenir de douleur si vif que c’était comme si je le revivais, là à cet instant précis.


    -Mizu aller revient !!!


    Un appelle lointain presque inexistant.


    Un touché deviné.


    Une main chaude dans cet océan de froid.


    Une lumière au milieu de ces montagnes d’ombre.


    Je tends la main et nageais vers elle comme happée.

    Au moment où je la touchais tout le monde qui m’avais entouré éclata en un million de fragment dévoilant le monde que je venais de quitter et deux visages inquiet.


    J’étais toujours assise sur ce lit et la blonde me tenait une main l’argentée l’autre. La main que tenait Nomi était plus chaude et plus réconfortante et un sentiment de bien-être inexplicable s’en échappait.


    Je suffoquais pendant encore un bon moment, sous les mots réconfortants de ma sœur qui semvblait bien soulagée, et quand enfin je retrouvais mon souffle et pus me calmer deux interrogations me vinrent, bien autre que où avait disparu Shinny : Comment Nomi qui pouvait soignait les blessures avait-elle peut me sortir de cette état de torpeur ? Et qu’était-il ?


    Ma sœur aillant comprit mes interrogation regarda Nomi et lui fit un signe de tête léger faisant valser quelques ’un de ses magnifiques cheveux argentés. Celle-ci devint rouge pivoine et baissa la tête lorgnant ses chaussures.


    -Visiblement un événement t’a énormément perturbé à que une toute petite chose qui te le rappelle, aussi insignifiante soit-t ‘elle, t’y a replongé… Et c’est là que j’intervins. Tu sais déjà que je peux soigner le corps, et bien depuis peut j’arrive aussi à soigner l’esprit…


    Je ne comprenais pas et comme le disait il n’y a pas longtemps Nomi j’étais stupéfié, déjà quel arrive quelque chose d’aussi exceptionnelle et rare mais aussi car je n’avais aucun souvenir d’un événement aussi marquant qui soit suffisamment ressente pour ne me frapper que maintenant, d’ailleurs j’ignorais qu’une telle chose était possible…


    Aisu tapota la tête de celle qui l’idolâtrait, comme une mère satisfaite de son enfant, Nomi rougit encore plus violement les yeux pleins de bonheur.


    -Merci…murmurais-je la voix complètement changée et tremblante, ce qui nous surprit toutes les trois.


  • Commentaires

    1
    Mardi 1er Juillet 2014 à 03:14

    Je mi attendai pas c'est de plus en plus de surprise j'ai hâte de connaître la suite

    2
    Mardi 1er Juillet 2014 à 16:54

    Tu ne t'attendais pas à quoi?

    3
    Jeudi 3 Juillet 2014 à 13:27

    La suiiiiiteee goumen pour le retard >_<

    4
    Vendredi 4 Juillet 2014 à 12:10

    Pas grave!!!!!^^

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :