• Sujet: Vos devrez écrire sur au moins 5 persos de Fairy Tail qui pour une raison que vous trouverait se retrouve dans le monde de Bleach ou de One piece (pour one piece je n'en suis que au moment où Zoro affronte un préla sur l'île céleste alors ou vous prenez pendant ce moment ou avant ou encore vous inventez une histoire mais sans compromettre la suite, mercieuh!!!!^^) Après avoir affronter un ennemi commun les gens du monde de Fairy Tail( n'importe qui même les méchants et des gens qui aurez normalement rien à faire ensemble) doivent rentrer chez eux et le couple que vous aurez formé entre temps devra se séparer et le ferra ou pas!!! Bien sûr il y en aura un de chaque monde, le couple peut être hétéro ou homo!!!

    A oui et pour que tout ça me plaise dans votre one-shot il devra au moins il y avoir quel qu'un de cette liste comme un des perso principale: Juvia- Grey-Léon-Rogue-Orihime-Ulquiorra-Toshiro-Soi Fon-Shuei-Yatshiru-Grimmjow-Zoro-Vivi-Tashigi-Sanji.

    Tu peux l'accompagner d'images et de musique!!!

    Et pour les 5 Persos de Fairy Tail ne me mettez pas tous les cinq principaux car j'apprécie l'originalité!!!(vous êtes pas obligé)

    Récompense: Secret professionnel.

    Condition d'inscription: Aucune!!!

    Candidat(e)s: SweetyHeart♥♥/monde de one piece

    Voilà!!!!^^

    Et pour info demain je sors le chapitre 9!!!^^


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  •  Chapitre 4.

                                                                      


    Mme Ushi vient serrer les mains des deux nouveaux venus avec ce sourire toujours plaqué sur son visage. Aisu la salua puis commença avec une voix enjouée puis énervée :


    -Désolé madame, mais Mizu ne m’a pas réveillé vous savez ce que c’est ! Mais Raimu (montée fulgurante dans les aigues) est venu  me chercher et voilà !


    Une gifle.


    En plein visage.


    Suivit par la honte.


    Voilà l’effet que ça me fit, j’avais envie de pleurer d’honte et de tristesse. Au lieu de ça je bataillais pour garde un visage impassible et pout ne pas fléchir sous les regards haineux de presque tous les élèves. J’avais les yeux baissaient mais une impression étrange me les fit relever. Je croisai le regard d’Aka-kun et je vis de la tristesse en lui.

    Il me fixait intensément, de l’interrogation pleins ses yeux. Je me dépêchais de détourner la tête soudain extrêmement gênée par son intérêt soudain.


     Puis je me rendis compte que pendant tout ce temps-là Aisu avait continué à parler à Mme Ushi, le sourire plein les lèvres, ses bras toujours fermement agrippés à celui d’Aka-kun confortablement (du moins c’est ce qui me semblais) installé entre les deux seins de ma sœur. Mais je n’écoutais pas ceux qu’elles disaient à quoi bon, ma tête n’était pas à ça. Mais mon esprit n’étant pas occupé il dériva vers Raito.


     Ses lèvres bouillantes et rageuses plaquées sur les miennes…………
     Un tremblement de dégoût me secoua alors qu’une larme de douleur perla au coin de mon œil et que par la fenêtre non loin d’ici je pus voir le ciel gris et la pluie qui le zébrait. Un cri sur aigu me fit sursauté :


    -Raiiiiiimuuuuuuuuuuu !!!! Pour quoi tu ne m’écoute pas !!!!


    Celui-ci se tourna vivement vers la Seigyo rouge pivoine, les joues goulées, l’air boudeur et ses yeux gris lançant des éclairs.


    -Non mais tu vas me lâcher oui !!! Cria Aka-kun en tentant vainement de se dégager.


    L’effet fut immédiat et Aisu éclata en sanglot et fit un pat en arrière comme si elle venait de se faire frapper. Et le type étant la cause de son chagrin ne changea de comportement en aucune façon. Au contraire il semblait encore plus s’énerver.


    Les larmes ne cessaient pas de couler sur les joues de ma jumelle.


    -Non mais tu vas arrêter de faire chier le monde !!!


    Le point d’Aka-kun prit feu. Il semblait tellement énervé et pourtant dans ses yeux sombres luisait l’amusement que lui provoquait cette situation. Mais je ne fus pas la seule à le voir, Aisu elle aussi le remarqua et ses larmes exagérées disparurent instantanément. Elle sembla prise de colère et prit sa moue boudeuse, qui je devais l’avouer lui donné un air de chose fragile, celles que on veut protéger à tout prix. Et elle hurla dans la salle :


    - Comment oses-tu te moquer de moi espèce d’imbécile!!!!


    Je jettais un regard vite fait vers Madame Ushi qui n’avait pas cillé depuis le début de l’affrontement et qui affiché un visage amusé et attendris. La jalousie vint lécher mon cœur et malgré tout long dont je disposais  je ne pus pas éteindre ce feu destructeur et me contenta de l’étouffer encore et encore. Puis mon regard dériva à nouveau vers ma sœur.


    Celle-ci avança vers son idole et rua son torse nu de faible coup de points qui semblaient pourtant lui coûter beaucoup d’énergie. La main de celui-ci s’était éteint et il riait de bon cœur ce qui énerva encore plus la fille qui le frappait.


    Au bout d’un moment elle s’arrêta à bout de souffle et se laissa tomber contre le torse de son ami. Aka-kun les conduisit à leur place pendant que madame Ushi éclatait d’un rire immonde, sûrement le pire son que je n’avais jamais entendus.


    Une  brune aux cheveux mi- longs lissés alla se planter devant Aisu. Elle mâchonnait mollement un chewing-gum dont le l’odeur fruité me parvenait malgré la distance. Cette fille je la haïssais, elle était fausse, dans les deux sens du terme.

    Elle était assez grande même sans prendre en compte ses talons aiguilles qui affinait ses jambes recouverte d’un slim bleu foncé. Sa taille était surplombé par une poitrine démesuré et refaite, son décollé plongeait jusqu’au creux de ses seins, et son haut pourpre les moulait à la perfection. Sa bouche pulpeuse une mare de rouge à lèvre, autour de ses yeux noisettes ses cilles étaient recouverts de paquets de mascara.


    - Ça va Ai-chan dit mollement la nouvelle venue.


    Elle semblait si ennuyait quand elle lui dit ça. Sa voix m’était si insupportable habituellement mais là je m’en fichais totalement.
    Le visage de Raito s’imposa à moi et emplit mon cœur de pleins de tristesse et de rancune. Et comme si elle l’avait senti Zora se retourna dans un envole de cheveux roux. Un magnifique sourire apaisant et bienveillant éclaira son visage lorsqu’elle me regarda et dans ses prunelles émeraude je pus voir l’amour et la compassion. J’en avais assez de me répéter encore et encore… Alors j’essayais d’oublier rien qu’un instant mon cœur lourd et je lui rendis un sourire avec toute la joie qui avait pu survivre au fond de mon cœur.


    -Oui ça va Shiny !!!


    Ma sœur lui répondit enfin des étincelles pleins les yeux et je pus sans peine deviner leur source. Aka-kun était tout simplement là, à côté d’elle et je savais à quel point ça lui suffisait. Tout le petit bonheur que m’avait insufflé Zora s’évapora sous ce regard qui ne m’était pas adressé.

    L’attente était insupportable, La prof attendait assise sur le bureau, les jambes croisées et sa jupe crayon remontait sur ses cuisses défraichies, tentant vainement de se rendre désirable.
    Elle attendait elle aussi mais avec plaisir et regardait son petit rayon de soleil parler avec sa meilleure amie le sourire aux lèvres.
    Et le temps passa lentement.


    Seconde par seconde.


    Minute par minute.


    Je repensai à Raito et mon cœur explosa de haine, oui mon dégout et ma tristesse changeait avec le temps de nature, lentement, inexorablement.


    Puis Shiny retourna s’assoir. Madame Ushi sauta d’un bon léger et gracieux du bureau ou elle reposait, sous nos yeux encore trop inhabité.

    Quand elle releva la tête son visage avait totalement changé, il avait rajeunie, tout comme le reste de son corps. Ses cheveux couleur corbeau autre fois crépus et zébrés de quelques mèches grises étaient à présent pleins de vie, d’une couleur sombre et pétillante et s’agitait au gré d’un courant d’air imperceptible , ses yeux olives en forme d’amandes, il y a peu embués étaient à présent pleins d’éclat et de sensualité et était magnifiquement surligné par d’extrêmement longs cils noirs, ses lèvres avaient pris une magnifique teinte rosée et étaient devenues pulpeuses à souhait. Quant à sa peau elle avait retrouvé une teinte de pêche et tous les petits paqués de graisse cachés en dessous par l’âge avaient disparus laissant place à une silhouette de rêve. Ses doigts avaient retrouvés une finesse digne d’une sculpture de déesse antique et se finissait par de longs ongles aux reflets nacrés. Son tailleur il y a quelque secondes grotesque et digne d’un costume de film d’horreur quand il était porté par cette femme mettait à présents en valeur ses courbes enchanteresses et ses escarpins à talons haut mettaient en avant ses mollet doux et fermes à la fois.

    Elle sourit sensuellement à l’assistance dévoilant de magnifiques dents éclatantes. Tous les mecs la regardaient, ou plutôt la fixait avec insistance, complétement sous la charme, car après avoir laissait tomber son apparence de sorcière elle s’était métamorphosé en une créature divine. Tous les six la regardaient avec tellement de désires.

    Je vis les joues d’Aisu se tinter de pourpre tant dis que ses yeux argentés lançaient des éclairs. Madame Ushi poussa un rire hautain mais extrêmement harmonieux et mélodieux.

    Les Seigyo furent comme désorienté un court instant puis certain comme Aka-kun cessèrent de la regarder tant dis que d’autres continuèrent avec des regards en coin. Je vis à la lueur de satisfaction qu’avaient les yeux de cette vieille femme qui en semblait à présent posséder pas plus de vingt ans que elle les avait remarqué. Aisu sembla s’apaiser et se pelotonna contre  son voisin qui ne scia pas, mais dans ses yeux on vit un agacement amusé.

    Elle, elle souriait insouciamment.   Insouciant nous l’étions tous, mais si seulement nous avions sus… Nous aurions changé des choses, profiter de tous les moments et nous aurions pu l’empêcher…


    -Bien, Commençons ! Ushi prit la parole toujours avec sa divine apparence et sa voix cristalline. Seigyo !


    Tous se levèrent comme un seul homme, un point sur la poitrine, et moi avec.


    -Nous somme réunit aujourd’hui pour trouver le quel, parmi les onze Seigyo que vous êtes qui est le meilleur. Un avenir glorieux s’ouvrira alors à lui ! Pour cela sept jours d’épreuve seront nécessaire, sept jours durant les quel vous devrez vous débrouiller seul et votre seul contacte avec le monde exstérieur sera l’oiseau qui vous transmettra les épreuves et qui vous accompagnera tout au long de votre périple. Votre force, votre endurance, votre mental, votre intelligence et bien d’autres de vos capacités seront évaluées. Bien et maintenant je vais vous dévoiler la nature de l’épreuve !!


    Elle envoya un clin d’oeil charmeur aux adolescents et attrapa une enveloppe immaculée qu’elle ouvrit d’une traite.


    Mon cœur cognait fort, je stressais bien plus que ce que j’aurais pu imaginer… Je mordis mes lèvres pâlottes et serra les poings.


    -Et la première épreuve sera, roulement de tambour Shiny !


    Une bull de chewing-gum explosa au bord des lèvres de l’intéressée qui plissa légèrement les yeux, pendant que son expression ennuyée et décalée resta figée, et le son des tambours retentit. Mais il n’y avait nul instrument de musique dans la salle juste une illusionniste brune.


    Poum. Mon cœur cogna fort.


    Poum. Un coup de tambour.


    -Une course d’endurance !!!!


    ……….Mon cœur s’arrêta.

     


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  • Chapitre 5 

         

    -Le principe et très simple vous aurez chacun votre propre chemin dans la montagne Eien…


    La montagne Eien, réputée pour la neige éternelle qui la recouvre entièrement et pour ses température glaciales allant de 0 à -20C°. Un vrai cauchemar…
    -Sur celui-ci vous trouverais un bout d’amulette semblable à celle-là.


    Elle tendit ces doigts fins vers les onze adolescents que nous étions, au bout de cela pendait au bout d’une cordelette un lys en bois pins qui redevenait progressivement un bouton. Un travail fin et minutieux. Madame Ushi tira sur l’amulette et un bout se détacha puis un autre et encore un autre, jusqu’à ce que le pendentif soit réduit en sept bout, puis elle tendit celui encore accroché à la cordelette.


    -Votre amulette représente en quelque sorte la nature de vous pouvoirs. Vous pourrez gagner un bout chaque jour, le premier l’aillant reconstitué sera nommé meilleur Seigyo. Bien sûr s’il vous manque un bout de l’amulette vous ne pourrez pas continuer. La première épreuve durera vingt-quatre heures, pas une seconde de plus et ceux qui ne l’auront pas ne pourront plus prétendre au titre.


    Cette femme prenait son temps entre chaque phrase, chaque mot, elle recoiffait ses cheveux, les tressés vérifié ses ongles et encore bien d’autre manie insupportable.


    -Bien et maintenant tendez les mains vers moi et dites « Umare Tori »


    Nous nous exécutâmes et une dizaine d’ « Umare Tori »retentirent et en une pluie d’étincelle scintillantes des petits oiseaux de couleur toutes différentes apparurent dans nos mains.

    Je baissais les yeux vers le mien. Et contrairement à ce que je m’attendais il n’était pas bleu mais jaune orangé. Le petit animal aurait parfaitement put tenir que dans une de mes mains pâle. Son pelage était soyeux. Je fus soudain prise d’un envie irréversible de le serré contre moi.

     

    Alors avec la plus grande douceur je le mis contre ma poitrine et caressa son plumage. Il couina, comme pour me rendre mon geste en parole. Je fus prise d’amour pour cette petite chose, pleines de vie et de sentiments et tellement plus lumineuse que je ne l’étais. 

     

    Puis mes yeux dérivèrent vers Zora et dans ses mains un animal semblable au mien mais tout son corps était recouvert de dense  plume émeraude. Il était fixé par Shirokuro le panda, le tout était une mignonne petite scène comique, d’ailler Zora leur souriait comme une mère à ses enfants.


    Celui d’Aisu était rose pastelle, une couleur magnifique, élégante et douce.
    Quant à celui d’Aka-kun il était comme un petit incendie sur patte. A cette pensée un sourire m’échappa et Aisu ne le manqua pas et me foudroya de son regard gelé qui me perçai en plein cœur, je détourné de suite mes yeux.


     Et il y avait aussi celui de Shiny d’une couleur grisâtre, comme la fumée qu’elle éjectée très régulièrement. Alors que je voulus porter mon attention sur ce des autres Madame Ushi reprit de sa voix enchanteresse captant toute la gente masculine, ainsi était fait son pouvoir :


    -Et bien on arrive à la fin des explications.


    Mon oiseau se libera de mon étreinte et voleta gauchement jusqu’à mon épaule où il se posa et où il enfonça ses petites serres dans ma veste en cuir.

    Il frotta sa douce tête contre ma joue. Puis une pensée me traversa malgré ma nervosité palpable.  Un nom. Il fallait que j’en donne un à cette petite bête. Hinode me vient immédiatement. Et je lui murmurai et lui roucoula doucement comme pour approuver. Et je ris oubliant presque tous mes ennuis, mais m’attira quelque regard surprit.


    -Maintenant pour une question d’équité ceux qui ont une résistance naturelle au froid lèvent leurs mains.


    Cette étape était inutile, nous savions très bien qui seraient les seuls. Aka-kun et Aisu.


     Mais il y eut trois mains et nous pas deux. Pleine de stupeur je vis Zora s’agiter une main tendue vers le haut plafond comme si elle tentait d’attraper quelque chose hors de portée. Ce fut à cet instant que je remarquais la boule de poils en larmes suspendue au plafond.

    Et mes yeux dérivèrent d’eux même vers Sukoru. Le beau et extraordinaire garçon aux traits fins, aux cheveux transparents qui lui frôlaient doucement les épaules et aux yeux presque aussi pâle affichait un sourire mauvais alors que ses yeux fixaient Shirokuro avec amusement et insistance sans même fermer une seul fois ses paupières encore plus pâles que ma peau. A côté de lui il y avait Bunshi, dont les yeux dorés étaient cachés par des lunettes et dont les cheveux à la couleur du sable, de la même taille mais plus sauvage que se de Sukoru éclata de rire.

    Mon cœur se remplis de haine, je ne pouvais tout simplement pas comprendre comment on pouvait pouvoir avoir plaisir à faire du mal à une personne aussi gentille et douce que Zora. Ca me déplacait complétement, surtout que ce n’était pas la première fois qu’il se comportait comme ça avec elle... Et puis une chose était sûre si je ne trouvais pas rapidement une solution madame Ushi allait sauter sur l’occasion est donner à la frêle Zora le chemin le plus dur et le plus long. Au fond de moi j’essayai de trouver de l’eau, c’était comme un appelle silencieux et les yeux fermait je laissais mon instinct me guider.

    Puis je réouvris mes papières, au-dessus de la place de Sukoru, sur le rebord supérieur de la fenêtre il y avait un vase, remplit par de fleurs sèches et fossilisées. Je levais mon avant-bras, mon coude sur le bureau de bois.

    Avec ma main je fis mine de tirer un fil. L’objet remua, avança et chuta. Il alla s’écraser en plein sur la tête de manieur de l’air. Celui-ci gémit et ouvrit grand ses yeux pâles tant dis que le liquide semblable à ses cheveux coulait le long se cela et allait gouter sur sa veste d’une époque lointaine, celle de Robin des Bois peut-être. Bunshi son soit disant ami éclata de rire. L’oiseau blanc de Sukoru voleta au-dessus de sa tête en piaillant à la mort.


     Sirokuro tomba et de justesse tomba sur la main ouverte et tendue de sa créatrice.
    Sukoru se leva brusquement en une volée de chaise.


    -Je sais que c’est toi p’tite garce ! Cria-t-il en me fusillant du regard.


    -Encore une remarque comme ça dans ma salle et vous ne pourrait plus participer au tournoi est-ce clair ? Menaça madame Ushi.


    Elle était volontairement passée à côté des utilisations de nos pouvoirs car dans le cas contraire elle n’aurait pas pu nous envoyer là-bas…


    -Ouais…


    Sukoru se rassit le visage rouge de colère.


    -Madamoiselle Shussan et madamoiselle Yuki, alors comme ça vous résistez au froid, j’ai hâte de voir ça !


    Madame Ushi éclata d’un rire sournois et nous défia du regard toute en savourant ce moment. Mon cœur se gonfla de haine, je fahis bondir et tordre le coup de ce monstre. Oui fahis car je n’avais aucun courage. Mais je me rendis soudain compte que ce que j’éprouvais pour cette femme n’était rien à côté des sentiments négatifs que m’inspirait Raito. Je sentais encore mon cœur me brulait, plus j’y repensais et plus mon il succombait au feu dévastateur de la haine et là assise à cette table je me promis que je deviendrais assez forte pour le battre et reprendre l’anneau que je lui avais donnait et que je lui reprendrais également au centuple le baisé qu’il m’avait donné.


    Je me vengerais, qu’importe le temps que ça prendrait.
    A ce souvenir mon cœur rata un battement. Je m’étais absenté quelque seconde à peine dans mes noires pensées que j’avais loupé le fait que Sirokuro était à présent dans les bras de Zora pressée contre sa poitrine pas très volumineuse, alors que son oiseaux était posait sur son épaule et caressais sa joue. Et je repensai à  Hinode toujours sur la mienne et je tendis la main et le caressa alors que je vis l’expression de Zora, sereine.


    Je respirai.


    Un cris retentit.


    -Vous ne pouvez pas faire ça !


    Aka-kun se tenait droit, les poings serrés et enflammés, les sourcils froncés, ses yeux noirs emplis de mécontentement, son beau visage plié par la colère et barrés de fou cheveux noirs, son torse parfait encore nu, devant une madame Ushi, pour mon plus grand plaisir, outrée. Une lueur d’espoir s’éveilla en moi
    -Elles ont levées la main c’est tout, et tu devrais te rhabiller, claque madame Ushi en regardant froidement ses yeux.


    Visiblement Aka-kun ne s’attendait pas à cette réaction-là, car son feu s’éteignit et il haussa les sourcils. Puis soudainement il poussa un cri de douleur et tomba sur sa chaise une main entre les jambes.
    Aisu redescendis avec habitude son pied, le visage tordu par la colère.


    -Non mais il se passe quoi dans ta tête !!! Et pour quoi tu défends cette fille !!! Cracha t’elle en me jetant un coup d’œil dégoutté qui au lieu de m’attristait créa un nouveau feu de rancœur en moi et comme les autres je le rangeai dans un coin de mon cœur pour le ressortir le moment venu.


    Entre des respirations difficiles Aka-kun tenta de répliquer.


    -Cette fille… est TA sœur…


    Aisu ouvrit à son tour grand ses beaux yeux et ouvrit la bouche pour répondre. Mais un violent et sonore coup retentit nous faisaient tous tourner vers sa provenance.
    Madame Ushi avait un poing flanqué sur son bureau et regarder ma sœur et…son ami ? Mon ami ?


    -C’est finit maintenant tout ça ! Vous allez partir MAINTENANT !!!! Hurla t’elle.


    Personne ne l’avait jamais vue comme ça, et tous nous étions bouche baie, du caïd Bosu à l’épaisse tignasse brune et aux vêtements de motard à la petite blonde Nomi en passant par l’insaisissable et l’impassible Suru et par son amie(ou enfin c’est ce que elle pensait) Aisu.


    Des bouts de papiers apparurent dans les becs de nos oiseaux. Chacun se saisis de la feuille jaunie et la scruta un long moment. Elle était composée de deux parties bien distinctes, d’abord le versant de la montagne Eien, sur lequel on indiqué l’altitude et l’emplacement exacte de mon chemin, puis la seconde montrait une vue en hauteur de l’endroit où je devais aller, un modeste zigzag beige.

    Mais je me doutais bien que la voie ne serait pas sans encombre. Il y avait aussi  l’échelle : un sur cent millième, et la rose des vents. Ainsi en plus d’arriver à temps et de trouver le bout de totem il faudrait trouver son chemin et ne pas s’en égarer. La frustration monta en moi. Je ne savais déjà pas me repérer avec une boussole alors sans… Je courais à la catastrophe.


    -Qu’attendez-vous, ça a déjà commencé ! Annonça madame Ushi.


    Et en un souffle Aka-kun disparut.
    Quel qu’un grogne. Bosu. Il sera sa puissante mâchoire halée en fixant rageusement de ses yeux bruns la carte. Ses petites boucles brunes  lui voilaient légèrement le regard. Il se leva brusquement faisaient valser se petite chaise, et franchi le porte d’un pas énervé. Ou plutôt démolit la porte. Il n’avait donné qu’un petit coup dedans mais elle avait volée en éclats.


     Shiny s’avança d’un pas lent et mou vers le troue que formé l’entrée, une minute après la sortie du colosse.
    Je louchais alors vers les places  de Sukoru et de Bunshi. Vide. La fenêtre à côté d’eux était grande ouverte  et laissait échapper une légère brise venant d’un ciel orageux.
    Quant à Aisu elle était penchée sur la table de Nomi. Celle-ci écrivait, avec le plus grand sérieux, les joues rouges, des notes sur la carte de ma sœur. Puis ma jumelle reprit son bien et hocha la tête avec supériorité er froideur. Alors Nomi se fendit d’un grand sourire éclatant dévoilant de petites dents blanches. Puis sa tête tomba en arrière et son visage afficha sa béatitude, ses grands yeux bleus-verts dans les vapes, recouvrent par des Rébanes noires montraient son bonheur alors que ses cheveux blonds, épais et ondulés tombaient derrière la chaise et qu’Aisu avait disparue.

    La colère monta en moi, tout ça lui ressemblait tellement… Se servir des autres pour parvenir à ses fins.
    Puis il y avait le sombre Akumu aux regards émeraude, aux longs cheveux de jais et à la peau encore plus pâle que la mienne, il avait disparu lui aussi, dieu seul sait comment.


    Il y avait encore  Suru adossée contre le mur, la carte roulée dans sa main. Ses cheveux blancs qui lui tombaient dans le rose pastelle de ses yeux froids et qui entouraient sa grande et fine silhouette jusque sous sa poitrine bien faite. Elle tournait dans ses doigts sa mèche châtain sans même la  regarder.

    Elle abordait une veste d’été noir à ceinture avec un jeans bleu foncé et des Convers aux couleurs s’inversées.
    Je ne me souciais plus des autres, donna ma carte à Hinode qui la prit dans son bec doré. Me levai. Avançais jusqu’au bureau juste devant moi et enlaça par derrière la personne qui était assise à cette place. Je voulais tout bonnement à mon tour lui donner du réconfort et du courage. Hinode s’envola et me tourna autour, prêt à partir, n’attendant plus que moi. Zora serra mes mains dans les siennes. Leur froideur me surprit, il devait pourtant faire plus d’une vingtaine de degrés dans la salle de classe, et puis elle était tout le temps chaude. Je la sentis trembler. Ca me fit mal. Très mal. Je voulais par-dessus tout qu’il ne lui arrive jamais rien, que son grand et magnifique cœur soit toujours à l’habit de la douleur.

    J’aurais tout donné pour, mais je n’avais pas pu l’empêcher… Je me fâchai contre moi-même pour mon incompétence et sera la rousse encore plus fort. Je sentis une goutte tomber sur ma main. Je la sentis hoqueter puis baisser la tête. J’étais…estomaqué… stupéfaite…horrifiée.
    -Je suis désolé…lui soufflais-je si bas que je ne savais pas si elle avait entendue.
    Je la sentis se dresser et elle me répondit aussi bas que moi :


    Tu ni ai pour rien, c’est juste que j’ai toujours eux horreur de la neige…


    Ma réponse fusa, conséquence de ma surprise, elle avait semblait si sereine juste avant, un masque ?


    -Mais pour quoi ?
     

    -Je…
     

     

    -Tu peux tout me dire tu sais.
    Elle enserra encore plus fort ma main.


    -………………..Je… me suis perdue…en forêt…quand j’étais petite et…
    Chaque mot s’emblait lui coûter et ce constat me fit mal.
    -…Il neigeait…et je ne sais pas comment mais je me suis endormis et à mon réveillait…j..j’avais de la neige dans la bouge, dans le nez et j’étais morte de froid, jamais je n’ai eus aussi mal…aussi froid…
    Quelqu’un s’approcha de nous. A l’unisson nous tournâmes la tête.

    Suru se tenais devant nous et nous tendait deux…tissues noirs ? J’étais un peu en colère qu’elle interrompe Zora dans un moment si difficile mais je ne laissai rien paraitre comme à mon habitude. On la regardait, elle nous le rendait et on resta à se fixait un moment puis elle brisa le silence :


    -Elles ne sont pas empoisonnées, allez prenez les. A moins que vous pensez que des polaires ne vous seront pas utiles en montagne, lâcha t’elle d’une voix froide.


    La surprise naquit en moi. Mais je n’hésitai pas plus et me saisis de son cadeau, tout comme Zora.

    Le visage de celle-ci se fendit d’en grand sourire.


    -Merci ! Mais comment…


    -A tu sus que on en aurait besoin et pour quoi nous aider ? Complétais-je avec recule.


    -Je le sais c’est tout déclara t’elle en haussant les épaules.


    Je clignai des yeux et quand je disparus elle n’était plus là.
    La polaire était noirs est très grande, du XXL. Je l’enroulai vite fait autour de mon bras toujours perplexe devant les raisons pour lesquels elle se retrouvait là. A trop réfléchir mon esprit revient vers Raito, comme dans un cercle infernal. Une bouffée de colère monta en moi et je le ravalai aussi tôt.


    Zora était doucement en train de secouer Nomi qui s’éveilla en sursaut, hocha la tête pour remercier mon amie et parti en courant. Suru avait disparut.
    Nous étions seules à présent, avec madame Ushi qui ne disait toujours rien mais qui semblait avoir pris une dizaine d’années.


    Je me tournais ver Zora et lui demandai :


    -Prête ?


    -Je crois…


    Elle refit cette tête abattue et je ne pus le supporter alors je me ruai sur elle et la chatouilla avec frénésie. Elle éclata d’un rire cristallin, bientôt suivie par le mien. Puis quand elle demanda grâce j’arrêtais le sourire aux lèvres et le cœur aussi léger que je pouvais l’avoir en ce moment. Puis prise d’une envie soudain je la serra dans mes bras à l’étouffer.


    -Je t’aime déclarais-je en gloussant comme une enfant.


    -Moi aussi ! Tu es enfin de retour, me répondis t’elle avec un grand sourire.


    -Oui.


    En tout cas je l’espéré, mais le positif c’était que la vraie moi était enfin sortie, juste pour Zora. Elle est la seule depuis la mort de maman à qui je montrais ce visage…
     

    Je lui tandis une main, elle la saisit. On franchit la porte, moi en sautillant et en rigolant, elle en souriant. Et nous savions parfaitement toutes les deux que l’autres avait achevé ses calculs depuis longtemps, nous pouvions donc partir le cœur léger vers notre destiné.

     


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  • Chapitre 6

         

     Une ombre longea discrètement le compartiment blanc des Seigyo. Il le dépassa et avança un court instant. Il entra sans l’ombre d’un doute dans les bois sombres  qu’était la forêt Kuro sous le ciel gris et menaçant qui venait pourtant de se calmer un peu. Autour de lui volait maladroitement un oiseau, mais la pénombre empêchait d’identifier sa couleur. Ses deux personnages étranges se rendirent jusqu’au fond des bois et parvinrent à une  plage de galet gris dont les vagues ternes venaient lécher les extrémités. Une barque  faite d’ébènes y était accostée.


    Un homme  aux épaisses boucles noirs, au nez simple nez droit, au visage bien viril et d’une quarantaine d’années, au front rayé d’une vielle cicatrice et aux grands yeux d’un bleu grisâtre y attendait patiemment alors que l’ombre s’approchait. Il était sans aucun doute un très bel homme et son costard noir lui donnait un air classe et mystérieux qui ne fit qu’amplifier cette beauté. Il hocha la tête comme pour la saluer et on devina que l’ombre qu’on pouvait à présent désigner comme un homme d’une cape sombre fit de même. Au moment où les pieds de l’ombre allèrent toucher l’eau une barrière scintillante avant invisible de repoussa. Une main gantée sortit de la cape et toucha la protection, celle qui entourait toute l’île où était l’école Majikku. Une brèche s’ouvrit et l’ombre se faufila à l’extérieur. Elle avança jusqu’à la barque.

     

    L’homme qui l’y attendait lui fit lui fit signe de s’assoir. Sans plus attendre il la questionna d’une voix grave, mélodieuse, autoritaire  et impassible :


    -L’as-tu trouvée ?


    -Non pas encore, je ne sais même pas si elle a conscience de qui elle est et de l’importance qu’elle a.

    La voix qui lui avait répondue était sans l’ombre d’un doute celle d’un adolescent d’une quinzaine d’années.


    -Et quand comptes-tu y arriver ! L’homme au costard éleva la voix et son visage se tordit sous la colère.


    L’ombre hurla comme prit par une grande douleur et porta ses mains à son coup comme si quelque chose d’invisible l’étranglait. Il tenta de parler malgré la douleur :


    -Mais j’ai un plan, nous sommes en plein tournoi…


    -Le tournoi….


    L’homme s’arrêta songeur et l’ombre se détendis et suffoqua pour combler le manque d’air.


    -Aujourd’hui nous sommes seuls et loin des autres, il suffirait de tous les attaquer et de voir laquelle utilisera les pouvoirs de l’élue…
    -Je vois… Je vais appeler du renfort j’enverrais onze tueurs.
    -Onze ?
    L’ombre avait retrouvait son souffle. L’homme grogna et continua énervé.
    -Il ne faut pas éveiller les soupçons.
    -Et moi ? Demanda l’ombre toujours d’une voix neutre mais soumise.
    Le visage de l’homme se vendit d’un sourire mauvais.
    -Si tu n’es pas capable de le battre alors tu n’es pas mon fils !
    -Je vois.
    L’oiseau de l’ombre piaffa en faisant le tour de la barque. Un moment de silence passa puis l’homme un costard demanda :
    -Et elles ?
    Une question vague mais l’ombre répondit de suite.


    -Elles ne contrôlent pas encore bien leurs magies mais elles vont bien.


    -Tu peux partir. Ne me déçois pas fils.


    L’ombre hocha la tête et sa capuche tomba  


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  •         Chapitre 7: 

    La main chaude de Zora était toujours dans la mienne alors que nous nous tenions devant le chemin que je devais emprunter. Elle prit ma carte tourna un peu sur elle puis me la tendit sans la bouger.
    -Le nord et tout droit, ça va aller ?
    Elle avait ce doux regard soucieux et presque maternel.
    -Oui ! Répondis-je tout sourire.
    Enfin je l’espère. Depuis que j’étais avec Zora je m’efforçais d’enfermer ma colère au fond de mon cœur. Mais elle tentait avec acharnement de sortir. Je la sentais bouillir, prête à dévaster pitié et raison. Elle gagnait du terrain seconde par seconde, inlassablement.
    -D’accord alors on se dit au revoir ?
    -Oui.
    On se serra la main et elle s’éloigna un peu. Puis soudainement elle se retourna. Ses cheveux roux dansèrent au milieu de la brume alors que ces lèvres roses s’étaient entrouvertes et laissaient échapper un filet de buée, signe de son hésitation. Elle avait enfilé sa polaire dans laquelle  elle voletait. Ses mains étaient dissimulées dans les longs manches noirs Shirohiro et son oiseau étaient bien au chaud dans ses grandes poches. Plus bat il y avait son slim aussi blanc que tout le paysage qui nous entourait, et ses Evans noirs tranchaient bien avec notre environnement. Elle était vraiment magnifique.
    Je courus vers elle.
    Elle ouvrit grand ses bras, pas surprise pour le moins du monde et son visage se fendit d’un grand et rayonnant sourire.
    Je me jetais dedans.
    Elle recula un peu sous le choc puis me serra fort contre elle et je fis de même. Je nichai mon nez dans son coup et m’imprégna de l’odeur de miel de ses cheveux.
    On resta là un moment faisant le plein d’amour et de chaleur. Puis a grand regret je me détachais et tendis le petit doigt.
    -Promets que tu reviendras !
    Elle haussa les sourcils surprise puis sourit et tendit le sien.
    -Promets le toi aussi.
    Nos petits doigts se lièrent et à l’unisson nous dîmes :
    -Je reviendrais, croix de doigts croix de fers si je mens je vais en enfer !

                                                              *
    Ca faisait un moment que je marchais, mais combien je ne savais vraiment pas. Je ne portais pas de montre et le soleil ne laissait pas paraître un seul de ses rayons, il se contentait de se cacher derrière un mur de brume si épais que je ne voyais pas à un mètre. Et il faisait froid, si froid dans cette étendue de blanc… Mes jambes uniquement couvertes d’un collant de semblait plus m’appartenir, elles ne me revoyaient plus aucunes sensations et peinaient à répondre à mes ordres. Quant à mes pieds ils étaient trempés  par la neige et me donnaient l’impression de marcher sur un millier de piques tranchants. Tout mon visage me brulait et je ne parvenais pas à bouger la main qui tenait la carte, même celle dans ma poche était frigorifiée et menaçait de me lâcher à tout instant. Hinode reposait dans l’autre et je me faisais beaucoup de souci pour le pauvre petit animal qui malgré son épais plumage devait ressentir la froid bien plus fort que moi.
    Je pris une bouffée d’air qui me lassera la gorge.
    J’avais mal, si mal… Une douleur insupportable… Mais je devais avancer à tout prix, j’avais promis à Zora…
    Zora, elle devait être terrifiée, gelée et  doit beaucoup souffrir. Elle était si fragile, si innocente, si gentille. Si elle m’abandonnait je ne savais pas si j’y survivrais…
    Un pas, la douleur revient en rafale dans mes jambes.
    Deux pas des milliers d’épées ardentes les transpercèrent de toutes parts.
    Trois pas, je m’écroulais.
    Je me retrouvais à genou dans la neige. Elle passa la maigre barrière que formait mon collant at attaqua de ses crocs acéraient mes jambes. Un hurlement de douleur monta en moi, mais resta bloquait sur le seuil de mes lèvres. Je n’avais plus que la force de gémir. Des larmes bouillantes et incontrôlables roulèrent sur mes joues gelées et vinrent s’écraser sur la neige la faisant légèrement fondre.
    J’avais froid, si froid…
    Je me laissai tomber dans la neige.
    Elle aspira mon énergie, mes espoirs et mon courage. Mes m’abandonnaient par sa faute et même la douleur devint lointaine.
    Allais je mourir ici et maintenant ? Seule ? Affreusement lentement ?
    Mes paupières étaient lourdes, si lourdes. Je n’avais plus la force de lutter. Et j’étais lasse, lasse…
    Si la mort me voulait, qu’elle me prenne.
    Adieu Zora, Aisu, Aka-kun et R…
    Le noir m’accueillit et je sombrais.

    -Réveilles toi…
    Un souffle chaud sur ma joue, une voix douce à mes oreilles. Connaissais-je cette voix ?
    Oui je crois…
    J’ouvris craintivement les yeux. Autour de moi le même décor que je venais de quitter, seulement deux choses avaient changées…
     Pleine de stupeur je vis une fille aux cheveux bleue recouverts d’un fin tapis de neige, son visage qu’on pouvait deviner pal était rougit par le froid et figé dans une expression de douleur. Un mince filet de vapeur presque imperceptible sortait de ses lèvres violettes et gercées. Ces paupières étaient closes. Sur sa joue un cristal de glace que je devinais être une larme. Sa polaire noir, ses collants et ses bottes étaient trempés.
    Cette fille d’à peine quinze ans c’était… Moi ?
    Comment… ?
    La frayeur s’empara de moi.
    -Enfin.
    Encore cette voix… Je la connaissais j’en étais sûre. Je me tournais vers la deuxième chose ayant changée.
    Suru.
    Comment ?
    Pour quoi ?
    Je voulus la questionner mais rien ne sortit de ma bouche. Puis quelque chose me frappa.
    Plus de douleur, plus de froid, plus rien…
    Alors j’étais morte ?
    Pardonne-moi Zora…
    -Tu comptes rester là longtemps. Tu as fait une promesse il me semble.
    La voix de Suru était comme d’habitude froide, sans aucune exclamation ou interogation. Mais comment ? Comment pouvait-elle savoir que j’avais fait une promesse à… Zora… Zora !!!
    Je suis désolé j’aurais dus me battre ! L’image de Raito vient devant mes yeux. Mon cœur se ferma à son souvenir et la rage m’envahis. Je dois lui faire payer je ne dois pas mourir avant, jamais !
    -Comment je reviens Suru ! Et je suis où ? M’exclamais-je détreminée
    Elle me fixa de ses grands yeux roses pastelles toujours froidement, sa mèche brune tomba devant ses yeux et elle la laissa là.
    -Tu es entre la vie et la mort.
    Un coup de poing dans le ventre, le souffle coupé.
    -Quoi ?... Mais comment fais-tu pour…
    Ma voix tremblait, pathétique.
    -La magie. Si je suis là c’est parce que tu ne dois pas mourir, on me la dit.
    -Qui est « on » ?
    -C’est le futur, il vient devant mes yeux puis se pose sur mes lèvres pour que je le dise à ceux qui doivent l’entendre.
    Encore une fois la surprise me prit, mais il y avait aussi dans mon cœur de la… peur ? Oui elle n’avait pas l’air folle et pourtant ses parole auraient pu être révélatrices, non elle ressemelait plus à un génie, même si la limite entre les deux n’est pas très bien définis. Dans ses yeux je pus trouver le courage de la croire.
    -Pourquoi devrais-je vivre ?
    -C’est ton destin, oui tu as un grand rôle à jouer.
    J’étais perdu dans cette mer d’informations dont je n’étais pas sûre de la véracité.
    -Un rôle ? Mais lequel ?! Je suis insignifiante, sans courage ni puissance.
    C’était étrange on aurait dit qu’on parlait d’un sujet banal et puis sa froideur n’arrangeait rien. Elle tendit sa main et toucha mon cœur.
    -Elle est ici et dort en toi, coule dans tes veines depuis toujours, elle se réveillera le moment venu, quand le futur en aura besoin.
    A ce moment-là il y eu une rafale de vent qui fit voler ces cheveux jaunes pals et sa mèches brunes, elle me fixa encore et au moment où je voulus lui parlait les ténèbres m’attrapèrent et me reprirent à ce monde la tête pleins d’interrogation et le cœur pleins d’incertitude.
     


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